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Malgré les progrès réalisés ces vingt dernières années, les indicateurs du Mexique dans les domaines de l’éducation et de la santé restent nettement inférieurs à la moyenne OCDE et aux indicateurs de certains pays émergents d’Amérique latine. La couverture par l’assurance-maladie est incomplète, en particulier pour les familles à bas revenu, et l’accès aux services de santé est très inégalitaire. Plusieurs systèmes d’assurance verticalement intégrés coexistent, ce qui accroît les coûts administratifs et empêche une utilisation efficiente des services. Dans le domaine de l’éducation, seuls deux tiers des enfants en âge d’être scolarisés dans le premier cycle de l’enseignement secondaire le sont effectivement et la qualité du système éducatif laisse à désirer, comme en témoignent les mauvais résultats obtenus dans le cadre de l’enquête PISA. Cette situation résulte d’une mauvaise qualité de l?enseignement, qui s’explique par le manque de transparence qui, jusqu’à une période récente, caractérisait les procédures de sélection des enseignants et par le manque d’autonomie des établissements scolaires sur les plans du budget, de l’enseignement et des décisions relatives au personnel. La responsabilité du système éducatif vis-à-vis du gouvernement et des parents est également limitée du fait qu’il n’y a pas d’examen de fin d’études au terme de la scolarité secondaire et que les systèmes d’évaluation existants sont fragmentés. Les réformes engagées récemment dans les domaines de la santé et de l’éducation ont commencé à remédier à ces faiblesses, mais des efforts supplémentaires s’imposent pour améliorer l’efficience des dépenses en étendant la couverture par l’assurance-maladie, en réduisant la fragmentation du système de santé, en augmentant le taux de scolarisation dans le premier cycle du secondaire et en améliorant la qualité de l’enseignement.
Ce travail passe en revue les résultats des efforts déployés par l’Islande pour développer les compétences de sa population dans un contexte économique en mutation rapide, et examine la voie à suivre pour progresser encore dans ce domaine. Depuis la fin des années 90, les pouvoirs publics ont sensiblement augmenté les dépenses d’éducation, qui figurent aujourd’hui parmi les plus élevées des pays de l’OCDE par rapport au PIB. Toutefois, l’Islande enregistre toujours l’une des plus fortes proportions de personnes d’âge actif qui n’ont pas achevé le deuxième cycle de l’enseignement secondaire, et les acquis scolaires des jeunes de 15 ans ne sont pas exceptionnels compte tenu du stade avancé de développement économique du pays. Cette situation est d’autant moins satisfaisante que les dépenses par élève dans le secteur de l’enseignement obligatoire sont très supérieures à la moyenne des pays de l’OCDE, même une fois prises en considération les différences de PIB par habitant. Les mesures requises en vue d’y remédier consistent, entre autres, à ajuster les programmes d’enseignement et à renforcer l’évaluation de l’enseignement et la qualité de ce dernier. Il est possible, tout en veillant à ce que les élèves acquièrent un ensemble suffisant de compétences de base, de réduire la durée moyenne de la scolarité dans l’enseignement primaire et secondaire, qui est assez longue par rapport aux autres pays. A la différence de ce que l’on observe dans le cas du deuxième cycle du secondaire, les personnes qui ont fait des études supérieures sont proportionnellement plus nombreuses que la moyenne des pays de l’OCDE et l’enseignement supérieur doit faire face à une énorme augmentation de ses effectifs. Afin que cette évolution ne soit pas préjudiciable à la qualité, les pouvoirs publics ont adopté des textes de loi que l’on peut saluer. Toutefois, ceuxci n’abordent pas le problème des droits de scolarité, dont le prélèvement est autorisé dans le secteur privé mais non dans le secteur public. Ce document de travail se rapporte à l’Etude économique de l’OCDE de l’Islande 2006 (www.oecd.org/eco/etudes/islande).
Les prix des logements ont fortement augmenté ces dernières années avec la hausse des revenus et la baisse des taux d’intérêt. En revanche, la construction de logements neufs est restée assez léthargique et n’a montré que récemment des signes d’accélération. L’une des caractéristiques du marché du logement en République slovaque, conséquence du programme de privatisation engagé au début des années 90, est la quasi-inexistence d’un marché locatif privé. Puisque la participation à la zone euro se traduira très probablement par un assouplissement des conditions financières tout en limitant les instruments d’action nationaux, il faudra modifier la politique actuelle du logement. L’enjeu sera d’éviter une surchauffe du marché du logement à moyen terme, notamment en agissant pour que l’offre réagisse davantage à la demande, et d’éliminer les obstacles actuels à un marché locatif privé, ce qui faciliterait la mobilité des travailleurs.
La Turquie se remet de sa récession la plus grave depuis plusieurs décennies. Quand la croissance prendra son plein essor, les autorités devront faire face au défi de l'élargissement des déséquilibres extérieurs et d'assurer un bon fonctionnement des marchés financiers. Concernant le premier défi, il faudra améliorer la compétitivité, augmenter l'épargne nationale, attirer davantage d'investissement direct étranger et réduire la dépendance vis-à-vis des importations d'énergie. Des améliorations dans plusieurs de ces domaines dépendront de réformes structurelles dans les marchés du travail et des produits. La stabilité des marchés financiers requiert l'adoption des normes internationales de réglementation prudentielle et des initiatives à titre préventif pour faire face aux nouveaux développements dans les marchés financiers. Atténuer les risques d'instabilité macroéconomique sera crucial pour embarquer sur un sentier stable et solide de croissance pour rattraper le niveau de revenu moyen des pays de l’OCDE. Ce document se rapporte à l’Étude économique de Turquie de l’OCDE, 2010, (www.oecd.org/eco/etudes/turquie).
Les efforts budgetaires recents ont permis aux stabilisateurs automatiques de fonctionner pleinement au cours de la crise. Des mesures de relance entre fin 2008 et debut 2009 ont contribue a un elargissement marque du deficit public en 2010. La regle budgetaire adoptee recemment, qui limite le deficit structurel de l'administration federale a un maximum de 0.35% du PIB et exige l'equilibre des budgets structurels des Lander, aidera a retrouver la viabilite des finances publiques. Toutefois, des ajustements de certains aspects de cette nouvelle regle pourraient contribuer a la rendre plus efficace. Ses dispositions transitoires exigeront une consolidation budgetaire entre 2011 et 2016 allant au-dela de la simple elimination des mesures de relance. La priorite devrait etre accordee a la reduction des depenses publiques, notamment en ameliorant l'efficience du secteur public, en reduisant les subventions et la consommation publique, et a l'elimination des avantages fiscaux engendrant de larges distorsions. Pour ameliorer la structure du systeme fiscal, le gouvernement devrait envisager d'augmenter la part des impots sur la propriete et la consommation dans le total des recettes fiscales. Ce document se rapporte a l'Etude economique de l'OCDE de l'Allemagne, 2010 (www.oecd.org/eco/etudes/allemagne).

Le changement de siècle a été marqué par un cycle sans précédent d'expansion rapide suivie d'un effondrement de l'investissement dans les industries de haute technologie, notamment dans le secteur des télécommunications. Les réformes de la réglementation et l'innovation technologique ont nourri les anticipations de croissance forte du trafic, des recettes et des bénéfices. Mais finalement, le volume du trafic n'a pas progressé autant qu'on l'espérait. Confrontées à de graves difficultés financières, les entreprises de télécommunications ont fortement réduit leur investissement et elles se sont engagées dans une politique de restructuration. Cette restructuration n'a eu sur l'économie générale qu'une incidence relativement limitée, mais ses effets ont été particulièrement marqués en amont, sur les fournisseurs d'équipements et les entreprises de technologie. La confiance revient maintenant lentement dans le secteur, grâce aux efforts des entreprises pour renforcer leurs bilans et ...

Les macro-simulations comparant l’emploi entre la Finlande et la moyenne scandinave montrent que réduire l’écart de taux de participation au marché du travail vis-à-vis des autres pays Nordiques pour chaque sexe et groupe d’âge stimulerait significativement l’emploi. Les régressions sur les micro-données de l’Évaluation des compétences des adultes de l’OCDE (PIAAC) montrent comment les compétences, l’éducation et d’autres facteurs sociaux-économiques expliquent en partie les différences observées sur les résultats du marché de l’emploi pour chaque sexe et catégorie d’âge. Le faible emploi des cohortes les plus âgées en Finlande est en partie dû au large écart de compétences vis-à-vis des plus jeunes générations. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de la Finlande 2016 (www.oecd.org/fr/eco/etudes/etude-economique-finlande.htm)
L’économie espagnole a enregistré une croissance nettement plus faible de la productivité du travail que les autres économies de l’OCDE et elle n’a pas réussi à rattraper les économies les plus avancées sur la période 1996-2007. Ces dernières années, la croissance de la productivité du travail s’est accélérée, mais ce redressement est vraisemblablement dû à des facteurs conjoncturels et temporaires. L’objet de cette étude est d’identifier les facteurs qui pèsent sur la croissance de la productivité. La faiblesse relative de la performance reflète en grande partie la médiocre progression de la productivité totale des facteurs dans un large éventail de secteurs, avec un impact très limité des effets de composition, alors que le stock de capital et le niveau de formation de la main-d’oeuvre ont assez fortement progressé. Cette étude examine dans quelle mesure certains dispositifs institutionnels ont joué contre l’innovation, la concurrence et le développement d’entreprises prospères. L’Espagne, est-il observé, doit pouvoir s’appuyer sur un marché du travail et un système de négociations collectives plus flexibles pour améliorer sa performance en termes de productivité. La performance sur le plan de la productivité bénéficierait aussi de davantage de flexibilité dans l’environnement des entreprises, de façon qu’aussi bien les entrées que les sorties d’entreprises de l’économie soient moins coûteuses, ce qui suppose une réforme de la législation sur les faillites, des mesures pour rendre les procédures judiciaires au civil plus efficientes et un abaissement plus marqué des barrières à l’entrée dans le secteur du commerce de détail.
Les estimations de l’écart de production devraient être un guide utile à la politique macroéconomique, à la fois pour mesurer les pressions inflationnistes et la viabilité de la politique fiscale, mais leur validité et leur fiabilité ont été mises en question par les larges révisions dont elles ont souvent fait l’objet, particulièrement autour des points de retournements. Les révisions concernant les estimations de l’écart de production publiées par l’OCDE autour de la période de la crise financière ont été exceptionnellement larges, en majeure partie à cause de révisions aux écarts de productivité (efficience du travail). Cette étude examine une modification de la méthode usuelle utilisée par l’OCDE pour le calcul de la production potentielle, basée sur une fonction de production, qui rajoute un ajustement cyclique additionnel au niveau du calcul de l’efficience du travail. Cet ajustement additionnel permet de réduire l’occurrence de larges révisions dues à la sensibilité des filtres aux points terminaux et du changement de signe entre les estimations initiales et finales des écarts de productivité. Les variables s’avérant les plus utiles pour cet ajustement cyclique sont le taux d’utilisation des capacités du secteur manufacturier et la part de l’investissement dans le PIB. Cependant, pour quelques pays, des variables additionnelles comme les prix des logements et le crédit ont été utilisées pour effectuer cet ajustement cyclique, quoique cela soulève la question de savoir si l’ajustement cyclique devrait être limité à un noyau de variables de base pour assurer l’homogénéité de la méthode entre pays. Des améliorations récentes sur la spécification de la courbe de Phillips, dont découle une correspondance plus stricte entre écarts de chômage et inflation, devraient aussi permettre de réduire les révisions des écarts du chômage dans le futur.
Les résultats de la politique budgétaire menée par les autorités autrichiennes sont bons par rapport à d’autres pays, mais insuffisants pour faire face aux augmentations des dépenses qui seront induites par le vieillissement de la population dans les années à venir. En tenant compte des développements macroéconomiques, le rythme d’assainissement pourrait être plus rapide que ce n’est actuellement le cas, de façon à ramener la dette au-dessous de 60 % du PIB d’ici 2020. Traditionnellement, la politique budgétaire en Autriche a toujours été procyclique au cours des phases ascendantes en raison d’une maîtrise insuffisante des dépenses. Le renforcement des règles budgétaires et la réforme des relations budgétaires entre administrations pourraient contribuer à endiguer la hausse des dépenses. De même, des réformes visant à accroître l’efficience des principales catégories de dépenses, comme les retraites et autres dépenses sociales, la santé et l’éducation sont indispensables pour freiner les dépenses et garantir des services publics de qualité à moindre coût. À cet égard, l’Autriche devrait recourir systématiquement au cadre de budgétisation dans l’optique des résultats qu’elle envisage de déployer en 2013. L’accélération de la croissance potentielle pourrait également soulager les tensions qui s’exercent sur les finances publiques. Il reste encore beaucoup à faire pour rééquilibrer la structure de la fiscalité au profit des sources de recettes provoquant le moins de distorsions, afin de soutenir l’emploi et la croissance.
Le dynamisme des petites entreprises n’est pas une fin en soi, mais un élément du secteur des PME qui concourt à la progression globale de la productivité. Il favorise les gains de productivité en redistribuant les ressources vers les entreprises les plus efficientes et en renforçant la diffusion des nouvelles technologies. Au Canada comme dans les autres pays de l’OCDE, le dynamisme des petites entreprises a été moindre ces dernières décennies, mais il reste dans une position médiane, certains indicateurs étant supérieurs à la moyenne de l’OCDE et d’autres inférieurs. Si le cadre de politique économique lui est en général propice, en particulier la réglementation du travail, il existe une marge de réduction des obstacles réglementaires à la concurrence sur les marchés de produits. Alors que de nombreux programmes ont vocation à aider les petites entreprises, certains des plus importants ne ciblent pas bien les défaillances du marché. En les axant davantage sur l’atténuation des dysfonctionnements manifestes, on ferait davantage contribuer ces programmes à la progression de la productivité et du niveau de vie. Il faudrait probablement pour cela réorienter l’aide des petites entreprises en général vers les start-ups et les entreprises de création récente dotées de projets innovants, ce qui donnerait une impulsion à ce segment de l'économie. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE du Canada 2016 (www.oecd.org/fr/eco/etudes/etude-economique-canada.htm)
Français
L'économie chilienne a eu une performance extraordinaire au cours des dernières décennies, avec une forte croissance et la baisse des taux de pauvreté. Cependant, l'économie se ralentit à un moment où l'inégalité reste très élevé, ce qui rend l'avenir du progrès social difficile. Ce chapitre traite de la façon d'atteindre une plus grande inclusion sociale dans le contexte de ralentissement de la croissance à moyen terme. Premièrement, elle soutient que le Chili a besoin d'augmenter la redistribution des revenus par le biais de son système fiscal et de transferts vers des niveaux qui prévalent dans d'autres augmentations de l'OCDE. Bien que les transferts sociaux existants soient efficaces dans la lutte contre la pauvreté, leur taille reste faible et de nombreux ménages au bas de l'échelle ne sont pas atteints par eux. Deuxièmement, le chapitre fait valoir que les revenus du travail devraient être moins disparate, car ils expliquent environ 70% de l'inégalité des revenus. Cela devrait être fait en mettant à jour la législation du travail, mais aussi en donnant aux travailleurs peu qualifiés et en leur permettant d'accroître leur productivité, grâce à l'acquisition de compétences adéquates. Enfin, l'accent devrait être mis sur la réduction des écarts entre les sexes larges. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de Chili 2015 (www.oecd.org/fr/eco/etudes/etude-economique-chili.htm).
  • 23 sept. 2016
  • David Haugh, Alexandre Kopoin, Elena Rusticelli, David Turner, Richard Dutu
  • Pages : 39
Le commerce mondial a cru rapidement au court des deux décennies qui ont précédé la crise financière de 2008. Mais sa croissance a été divisée par deux depuis. Des facteurs à la fois structurels et conjoncturels expliquent ce changement. Le ralentissement de la libéralisation du commerce mondial après 2000 a été masqué par l’expansion des chaines de valeur mondiale et l’insertion rapide de la Chine dans le commerce international. Après la crise, les chaines de valeur mondiale se sont détendues et le commerce Chinois et asiatique a ralenti, les deux phénomènes étant peut-être liés. Ces changements structurels ont été aggravés par une faible demande due à une croissance anémique de l’investissement international et du commerce intra-européen, les deux étant une source importante d’échanges commerciaux. S’il perdure, ce ralentissement de la croissance du commerce mondial aura des conséquences fâcheuses pour la croissance de la productivité et du niveau de vie. La politique commerciale dispose d’un potentiel pour relancer cette croissance, mais l’environnement politique actuel est peu favorable du fait d’une polarisation croissance au sein de l’électorat des pays de l’OCDE entre partisans de la globalisation et ceux plus sceptiques sur ses bienfaits. Une politique plus volontariste en matière de libéralisation des échanges et de l’investissement devrait être mise en place dans le cadre d’un plan global de reformes structurelles.

Ce papier propose une analyse des données démographiques et de survie d’entreprises d’un groupe de dix pays de l’OCDE. Pour chaque pays, une base de données d’indicateurs sectoriels sur la dynamique des entreprises a été crée, en utilisant des informations provenant de registres d'entreprises. L’évolution de l’entrée, de la sortie, de la survie des entreprises et de la croissance de l’emploi est décrite et analysée selon les pays, les secteurs et le temps. Il ressort où à la fois les effets sectoriels et les effets pays jouent un rôle important dans la démographie des firmes. Nous trouvons également que les taux d’entrée et de sortie sont assez similaires selon les pays, bien que la performance après entrée diffère sensiblement entre l‘Europe et les États-Unis, suggérant potentiellement l’importance des barrières à l’expansion des entreprises plutôt que des barrières à l’entrée. De plus, cet article fournit une discussion sur la façon dont ces données pourraient être utilisées pour ...

Un cadre politique qui n’entrave pas indûment le processus de destruction créatrice est indispensable pour soutenir la croissance de la productivité. Cependant, une question cruciale est de savoir ce qu’il advient aux employés qui perdent leur emploi à cause de ce processus, et quelles sont les politiques qui minimisent les coûts des déplacements de main-d'oeuvre. En conséquent ce papier explore, sur la base d’un panel rétrospectif de travailleurs de 13 pays européens sur la période 1986-2008, les facteurs qui déterminent la ré-employabilité des travailleurs ayant perdu leur emploi en raison d’une fermeture d’entreprise. Les résultats suggèrent que des dépenses plus importantes sur les politiques actives du marché du travail (PAMT), financées par une réduction concomitante des dépenses sur les politiques passives, peut améliorer les possibilités de ré-emploi des travailleurs déplacés. Il peut également être bénéfique de mieux cibler les PAMT sur les travailleurs déplacés en raison d’une fermeture d’entreprise, dans la mesure où les probabilités de ré-emploi sont plus sensibles aux PAMT pour ce groupe de travailleurs que pour les travailleurs ayant perdu leur emploi pour d’autres raisons involontaires. L’efficacité des PAMT est également renforcée par la baisse des barrières à l’entrée et par une plus grande efficacité du secteur public, alors que l’allégement du coin fiscal sur le travail peut aider les chances de ré-emploi des travailleurs déplacés. Enfin, la mobilité régionale émerge comme un moyen important par lequel les travailleurs qui perdent leur emploi en raison d’une fermeture d’entreprise peuvent retrouver un emploi, ce qui suggère que les politiques du logement peuvent également être pertinentes.

Ce papier évalue le cadre réglementaire ainsi que les agences régulatrices pour plusieurs industries de réseau (électricité, pétrole et gaz, eau et assainissement). L’investissement privé pourrait être encouragé en réduisant l’incertitude réglementaire dans plusieurs domaines. A ce propos, des initiatives récentes incluent un nouveau modèle réglementaire pour le secteur de l’électricité et un projet de loi sur le rôle et la structure des agences régulatrices (actuellement au Congrès). L’approche générale retenue en ce qui concerne la réforme de la réglementation dans les industries de réseau, notamment dans le secteur de l’électricité, est judicieuse, mais le risque de défaillance de la réglementation ne doit pas être sous-estimé. C’est au stade de sa mise en œuvre que la réforme dans ce domaine sera mise à l’épreuve. Pour ce qui est du gaz naturel, la position dominante de la société pétrolière nationale Petrobras dans l’ensemble du secteur a souvent été perçue comme un obstacle au développement de celui-ci. L’investissement privé dans les secteurs de l’eau et de l’assainissement se heurte à un manque de clarté dans la répartition des pouvoirs de réglementation entre les différents niveaux d’administration. Ces réformes se situent dans la lignée du programme de croissance du gouvernement, en mettant l’accent sur l’amélioration de l’environnement des entreprises. Ce Document de travail se rapporte à l`Étude économique de l'OCDE du Brésil, 2005 (www.oecd.org/eco/etudes/bresil).
L’Australie est relativement bien placée dans les comparaisons internationales des systèmes d’enseignement, à en juger notamment par les notes obtenues aux épreuves du PISA, et ses établissements d’enseignement supérieur attirent un nombre croissant d’étudiants étrangers. L’enseignement et la formation professionnels jouent un rôle important dans la formation postsecondaire et les qualifications qu’ils confèrent permettent aux intéressés de s’insérer ou de se réinsérer dans l’emploi ou bien d’accéder à un autre cycle de formation. Mais un certain nombre de problèmes subsistent. Il importe au premier chef de rendre le système moins complexe et moins compartimenté et de s’attaquer à la question des carences de l’offre et de la sous-représentation des enfants issus de milieux défavorisés dans le dispositif d’éducation et d’accueil des plus jeunes, compte tenu du rôle que jouent les premières années de formation dans la suite du parcours scolaire. L’un des défis majeurs consiste à réduire le retard des élèves moins performants, tout en améliorant le niveau global de maîtrise de l’écrit et du calcul. À cet égard, une plus grande autonomie des établissements et une amélioration de la qualité pédagogique pourraient se révéler utiles. Le renforcement de la capacité du système d’enseignement et de formation professionnels de faire face au manque de main-d’oeuvre qualifiée représente un autre objectif prioritaire. Le faible taux d’achèvement des cours de formation est un autre enjeu auquel est confronté ce secteur. Enfin, l’assouplissement du cadre d’action des autorités publiques dans le domaine de l’enseignement supérieur pourrait favoriser la flexibilité et la diversité en permettant à ce système de prendre davantage en compte les besoins du marché de l’emploi et les problèmes posés par la mondialisation. Le nouveau gouvernement considère comme hautement prioritaire l’action à mener pour promouvoir un système éducatif de haut niveau, en mesure de réagir rapidement à l’évolution des besoins en matière de qualifications. La « Révolution de l’éducation », soutenu par le Conseil des gouvernements australiens (COAG), vise à introduire des réformes dans tous les secteurs du système ; elle se propose notamment de réduire la fracture scolaire dont souffre la population autochtone.
L'insuffisance du capital humain au Portugal est devenue un des obstacles clé à une croissance plus forte. Ce papier discute la performance des services éducatifs et de formation des adultes au Portugal et montre que, pour réduire significativement le retard en terme de capital humain vis-à-vis des autres pays de l'OCDE, ces services doivent être améliorés. En dépit des progrès accomplis au cours des dernières décennies, les jeunes Portugais passent relativement peu d'années dans le système éducatif et n'obtiennent pas d'aussi bons résultats que les jeunes des autres pays de l'OCDE. Les adultes, et en particulier les moins éduqués, ne participent pas suffisamment aux activités de formation tout au long de la vie. Cette situation ne tient pas à une insuffisance des ressources consacrées à l'éducation, mais à un manque d'efficience, à une mauvaise affectation des dépenses et à une mauvaise qualité des services éducatifs qui viennent amplifier le retard initial dont souffre déjà le Portugal sur le plan de l'éducation. La modernisation de l'économie portugaise requiert donc une réforme de grande ampleur qui accroisse le capital humain à tous les niveaux. Les efforts actuels des autorités dans les domaines de l'éducation primaire et secondaire, de l'éducation tertiaire et de la formation des adultes vont dans la bonne direction, mais leur mise en oeuvre est un défi.
Ces dernières années, le secteur des entreprises de la Turquie a affiché une croissance élevée et, en moyenne, s'est bien comporté face à une concurrence plus vive. Mais la compétitivité de certains secteurs à forte intensité de main-d'oeuvre a baissé avant la dépréciation de la monnaie intervenue au milieu de l'année 2006, et l'emploi du secteur formel a reculé, augmentant les pressions politiques favorables à des mesures interventionnistes. Nous soutenons dans ce document que les autorités devraient résister à ces pressions et opter pour une stratégie globale d'amélioration des conditions-cadres offertes à toutes les entreprises, indépendamment de la taille, du secteur d'activité et du statut juridique de ces dernières. Cette stratégie devrait d'abord et avant tout viser à estomper la dichotomie entre secteur formel et secteur informel. Il faudrait en particulier réduire le coût du travail et atténuer le plus possible les obstacles présents sur le marché du travail et les marchés de produits, afin d'aider les entreprises du secteur formel à rester concurrentielles et embaucher davantage. Grâce à une telle politique, les nombreuses petites et moyennes entreprises pourraient aussi plus facilement rejoindre le secteur formel, ce qui augmenterait la productivité par le jeu des économies d'échelle. Toute l'économie verrait son potentiel de croissance augmenter, l'assiette fiscale s'élargirait et les entreprises - des firmes nationales les plus diverses aux investisseurs étrangers - pourraient opérer à conditions égales en Turquie.

Les compétences recherchées sur le marché du travail ont sensiblement changé au cours des vingt dernières années. Du fait de la restructuration de l'économie, le marché de l'emploi est de plus en plus fondé sur la connaissance. Le système d'enseignement s'est adapté à cette évolution structurelle, mais dans la mesure où le rythme de cet ajustement a été relativement lent, de nombreux diplômés restent privés de compétences adéquates et insuffisamment préparés à appliquer leurs connaissances dans des situations qui ne leur sont pas familières. En outre, la sélectivité forte et précoce qui caractérise le système éducatif accentue l'influence du milieu socioéconomique des élèves et des étudiants, ce qui se traduit par un excédent de travailleurs peu qualifiés dont les perspectives d'emploi sont médiocres. Cela contribue à la faiblesse persistante des taux d'emploi et des gains de productivité, ce qui ralentit le processus de convergence des revenus. Il faut améliorer les résultats du système d'enseignement, en assurant une meilleure correspondance entre les qualifications acquises et les besoins du marché du travail. Une amélioration globale des résultats du système d'enseignement le rendrait également plus équitable et inclusif. Pour renforcer l'offre de main-d'oeuvre qualifiée, il faut s'appuyer sur la formation tout au long de la vie et améliorer l'accès au marché du travail des personnes ayant quitté le système scolaire sans compétences adéquates. Cela se traduira par un développement de la formation « en cours d'emploi », qui est un vecteur essentiel d'acquisition de compétences après l'achèvement de la formation initiale. En outre, mobiliser les ressources en main-d'oeuvre qualifiée inexploitées, en particulier les femmes jeunes ayant reçu une formation, permettrait de rehausser le taux d'emploi, ce qui est nécessaire pour s'attaquer au problème que représente le vieillissement démographique pour le marché du travail.

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