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Avec l’importance croissante du personnel de soutien à l’apprentissage dans les équipes éducatives des établissements scolaires qui assume de plus en plus des responsabilités liées à l’enseignement, plus d’attention est dirigée aux façons dont leur compétences et leur pratiques peuvent avoir le plus grand impact sur l’apprentissage des élèves. « Personnel de soutien à l’apprentissage » est défini comme étant le personnel scolaire dont la fonction principale est de soutenir le travail des enseignants. Ce papier examine les approches des différents pays dans la définition des rôles et des responsabilités du personnel de soutien à l’apprentissage. Il élabore sur les différents mécanismes à travers lesquels le personnel de soutien à l’apprentissage peut avoir un impact sur le travail des enseignants et sur l’apprentissage des élèves et examine l’évidence empirique associée. Alors que la recherche disponible fournit des données contradictoires sur l'impact du personnel de soutien à l’apprentissage sur le rendement des élèves, elle suggère que le personnel de soutien peut améliorer l'enseignement et l'apprentissage des élèves si des stratégies adéquates pour leur formation, son affectation et son utilisation sont mises en oeuvre. Le personnel de soutien à l’apprentissage peut avoir un effet positif sur le rendement des élèves à travers différent mécanismes. Les élèves reçoivent plus d’aide et d’attention individuelles soit de la part du personnel de soutien soit de la part de l’enseignant ; et l’espace pour l’apprentissage peut devenir plus souple de façon à augmenter le niveau d’engagement et d’inclusion des enfants dans les activités de la classe. En outre, les enseignants reçoivent du soutien spécialisé et de l’aide dans leur tâches administratives et de planification, leur assurant plus de temps pour leur responsabilités principales.
This paper analyses the efficacy of firm-level management practices in incorporating and retaining older workers. The paper notes that there are significant barriers to the integration of older workers into firms, and then outlines specific tools that could be used to enable older workers to contribute to enterprises. The OECD LEED Programme analysed age management practices in workplaces and found that a multi-faceted approach that targets multiple dimensions of the working experience of older workers should be pursued. Preserving flexibility, job training opportunities and mobility for older workers to a similar degree as the broader workforce is also encouraged.
This paper presents the methodology, key results and statistical analysis of the 2015 Indicators for Regulatory Policy Governance (iREG) to complement the OECD Regulatory Policy Outlook 2015. Three composite indicators were constructed corresponding to three key principles of the 2012 OECD Recommendation of the Council on Regulatory Policy and Governance: Regulatory Impact Assessment; stakeholder engagement; and ex post evaluation. This paper explains the process by which the indicators were developed, presents main results, and outcomes of different sensitivity analyses that were performed to test the robustness of the methodology, including principal components analysis, Monte Carlo analysis and weight-sensitivity analysis.
This paper analyses local employment strategies for shrinking and ageing labour markets through the case study of two local initiatives in Marijampolé, Lithuania. Drawing from desk research, quantitative analysis and primary interviews, the paper determines the effectiveness of Marijampolé’s Third Age University and the Petras Kriaučiūnas Public Library in re-training older workers to improve professionalism, entrepreneurialism and skills development, particularly in information and communication technologies. The analysis also draws synergies between national, regional and local strategies to reskill the Lithuanian labour market to outline appropriate strategy and implementation recommendations for policy makers.
This working paper examines the local initiatives in Neath, Port Talbot and Swansea in South West Wales to re-integrate elderly economically inactive workers into the local labour market. The core initiative analysed is the Life Skills for Older People Project, which works with local and regional governments to provide customised education and training for job seekers and the long-term unemployed aged 50 or above. The analysis of the economic impact and the achievements of the project found that custom support and personal development were effective in empowering older workers to re-enter work in the private and voluntary sector. The role of South West Wales’ industrial past in shaping the education and skills profile of older workers is also examined.
This working paper examines the impacts of the Canadian employment strategy, the Targeted Initiative for Older Workers, in the Fort St. James community in north-central British Columbia. The paper notes that older workers are generally well employed at the aggregate level in Canada, but may face specific challenges in local and vulnerable communities. An examination of the design of this project highlights the need for clear objectives, eligibility criteria, local sponsors and group-based support. In the context of the Fort St. James Community, participants and administrators highlighted the efficacy of custom and individual support in creating better outcomes for older workers.
Ce document de travail examine l’impact du vieillissement sur le marché du travail au niveau de la zone territoriale Emploi Formation de Bresse, Dombes, Val de Saône en France. Le taux d’emploi des séniors est relativement faible en France et dans la ZTEF Bresse-Dombes- Val de Saône. Par ailleurs, le nombre de demandeurs d’emploi de la catégorie 50 ans et plus connaît un très fort accroissement annuel. Le document de travail présente également les résultats d’une enquête OCDE LEED auprès des employeurs sur les pratiques managériales pour les travailleurs de 50 ans et plus. Peu d’entreprises ont intégré la notion de l’âge dans les pratiques managériales et encouragent leurs séniors à rester le plus longtemps possible en activité. L’enquête identifie des besoins de renforcement spécifiques pour les travailleurs séniors et décrit également certaines initiatives locales récentes spécialement dédiées aux demandeurs d’emploi sénior.
Ce document présente le nouveau cadre de mesure et d’évaluation de la qualité de l’emploi, développé conjointement par la Direction de l’Emploi, du Travail et des Affaires Sociales et la Direction des Statistiques de l’OCDE. Ce travail s’inscrit dans un projet plus large sur la qualité de l’emploi, financé par l’Union Européenne. La qualité de l’emploi y est décrite en relation avec l’agenda plus global de l’OCDE sur le bien-être. L’approche choisie pour définir la qualité de l’emploi est explicitement multidimensionnelle et retient la qualité des revenus du travail, la sécurité sur le marché du travail et la qualité de l’environnement professionnel comme les trois dimensions fondamentales. Le papier discute ensuite les choix méthodologiques et les indicateurs proposés dans le cadre de mesure, en en soulignant les possibles limites. Enfin, le papier présente un portrait statistique de la qualité de l’emploi, entre pays (OCDE et non OCDE) mais aussi par groupes sociodémographiques.
Afin d’aider à répondre aux besoins d’informations concernant le financement climatique dans le cadre de la CNUCC, ce document explore dans quelle mesure les données secondaires actuellement disponibles rendent possible l’estimation des financements privés mobilisés par les pays développés pour l’action climatique dans les pays en développement. Deux approches sont testées dans ce but : la première faisant usage d’une base de données commerciale de flux d’investissements, et la seconde de ratios d’effet de levier de finance privée rendus publics. Compte tenu des données disponibles, l’étude se concentre sur les énergies renouvelables en tant que sous-ensemble des activités d’atténuation au changement climatique. Les volumes de financement privé estimés comme mobilisés par la première approche sont très partiels du fait des limitations inhérentes à la base de données utilisée, tandis que les extrapolations résultant de la seconde approche sont très inexactes compte tenu du manque actuel de ratios d’effet de levier de finance privée fiables. Ces constats soulignent un besoin de collecte de meilleures données primaires, en particulier par les bailleurs de fonds publics concernant le co-financement privé, en poursuivant les progrès récent déjà réalisés par un certain nombre d’institutions bilatérales et multilatérales de développement. De plus, une utilisation prudente et transparente des ratios d’effet de levier est nécessaire compte tenu de leur grande sensibilité à la méthode de calcul sous-jacente (ex. attribution du financement privé mobilisé entre acteurs publics concernés) et aux caractéristiques clés de la finance publique découlant des différents mandats des agences et institutions de développement. Dans tous les cas, les montants de financement privé mobilisés par les acteurs et interventions publics (ainsi que les ratios pouvant être calculés sur cette base) ne doivent pas être nécessairement interprétés comme reflétant leurs capacités respectives à atteindre des résultats efficaces et transformationnels en termes d’action climatique, ce qui nécessite un suivi des impacts dans le temps.
Cette étude analyse la mobilité des revenus au Viet Nam entre 2004 et 2008. Le concept de mobilité des revenus est important pour les économies développées et en développement, en particuliers pour celles, tel le Viet Nam, ayant fait l’expérience d’une croissance économique persistante ainsi que de profondes transformations structurelles. La mobilité des revenus contribue aux connaissances en termes de pauvreté et d’inégalités en permettant la quantification du bénéfice tiré par les ménages de la performance économique de leur pays. L’analyse montre une augmentation de la mobilité des revenus due à la croissance au Viet Nam. L’analyse des facteurs déterminants conclue sur un besoin d’ajustement des politiques afin d’assister les ménages moins mobiles avec de nombreux dépendants, ainsi que le besoin d’assister les ménages dépendants de l’agriculture – un facteur important de revenu et de mobilité – avec les outils et connaissances nécessaires. En outre, les transferts publics n’ont que peu d’impact sur la mobilité des revenus, et requièrent une amélioration de leur efficacité pour assister les ménages dans l’atténuation de chocs et afin de réduire les inégalités.

This paper identifies and analyses some key challenges that OECD and partner economies may face over the coming 50 years if underlying global trends relating to growth, trade, inequality and environmental pressures prevail. It highlights the growing need for international policy coordination and cooperation in a number of areas. For example, global growth is likely to slow and become increasingly dependent on the diffusion of knowledge and technology, while the economic costs of environmental damages will mount. The rising economic importance of knowledge will tend to raise returns to skills, likely leading to further increases in earning inequalities within countries. While increases in pre-tax earnings do not automatically transform into rising income inequality, the ability of governments to cushion this impact may be limited, as rising trade integration and consequent rising mobility of tax bases combined with substantial fiscal pressures may hamper such efforts. The paper discusses to what extent national structural policies and heightened international cooperation can address these and other interlinked challenges over the coming 50 years.

JEL classification: F, H, I2, I3, J1, O3, O4, Q5
Keywords: Global economy, growth, technological change, inequality, income distribution, immigration, environmental damages, climate change, tertiary education, fiscal consolidation, structural reforms, interdependence, co-ordination, projections

This paper uses data of the high-skilled and low-skilled migrant stock between 92 origin and 44 destination countries to highlight the relationship between economic factors and international migration. It also attempts to uncover links with policy and demographic factors prevailing in the origin and destination countries. The analysis suggests that higher skill-specific wages in the destination are associated with more migration. This relationship appears to be particularly strong for migrants from middle-income countries, supporting theories of an inverted-U relationship between origin country economic development and the propensity to migrate. Policy differences between the destination and origin also appear important, for example in terms of regulations on businesses and labour markets, along with the relative quality of legal institutions. In some instances, the effects on high-skilled and low-skilled migrants differ markedly.

JEL classification codes: F22, J01, O15
Keywords: International migration, labour economics, economic development, public policy

Inflation has become much less sensitive to movements in unemployment in recent decades. A common explanation for this change is that inflation expectations have become better anchored as a consequence of credible inflation targeting by central banks. In order to evaluate this hypothesis, the paper compares two competing empirical specifications across all OECD economies, where competing specifications correspond to the “former” and “new” specification for deriving measures of the unemployment gap which underlie the OECD Economic Outlook projections. The former OECD specification can be characterised as a traditional “backward-looking” Phillips curve, where current inflation is partly explained by an autoregressive distributed lag process of past inflation representing both inertia and inflation expectations formed on the basis of recent inflation outcomes. Conversely, the new approach adjusts this specification to incorporate the notion that inflation expectations are anchored around the central bank’s inflation objective. The main finding of the paper is that the latter approach systematically out-performs the former for an overwhelming majority of OECD countries over a recent sample period. Relative to the backward-looking specification, the anchored expectations approach also tends to imply larger unemployment gaps for those countries for which actual unemployment has increased the most. Moreover, the anchored expectations Phillips curve reduces real-time revisions to the unemployment gap, although these still remain uncomfortably large, in the case of countries where there have been large changes in unemployment.

JEL classification: C22, E24, E31, J64
Keywords: Anchored expectations, Phillips curve, equilibrium unemployment, real-time revisions

La croissance, l’investissement et le commerce découlent de processus par lesquels les personnes qui ont des idées créent des entreprises. Mais d’où vient la capacité productive des entreprises? Quels sont les obstacles qui empêchent la circulation des ressources vers les entreprises ayant le plus grand potentiel? Comment se fait-il que toutes les personnes qui ont un talent d’entrepreneur ne choisissent pas de créer des entreprises? Ce document examine les facteurs microéconomiques qui influencent la croissance de la productivité agrégée en se concentrant principalement sur six d’entre eux : les coûts de la réaffectation du travail et du capital, l’influence de la propriété de l’entreprise et des relations politiques, l’informalité, la répartition des talents à travers l’économie, les obstacles au commerce intérieur et le fonctionnement des marchés du logement. La conclusion est que ces facteurs sont complexes mais ont un effet considérable sur la productivité au niveau macroéconomique et leur traitement exige l’application d’un large éventail de politiques publiques.
Les réformes menées au cours des deux dernières décennies ont abouti à un système fiscal équilibré et moderne. Toutefois, des recettes considérables vont s’avérer nécessaires dans les années à venir pour renforcer les dépenses sociales et les infrastructures afin de favoriser la croissance et le bien-être. Toute la difficulté consistera à trouver ces recettes sans peser sur la croissance ni exacerber les inégalités. Les impôts sur le revenu représentent environ la moitié des recettes fiscales totales, mais leur assiette est étroite, ce qui s’explique pour partie par la distribution des revenus. Les impôts sur la consommation constituent une source de recettes moins pénalisante pour la croissance. Le principal impôt sur la consommation est la taxe sur la valeur ajoutée, qui est dotée d’une assiette assez large. Toutefois, il serait possible d’obtenir davantage de recettes, notamment en élargissant l’assiette de ces impôts. Les recettes tirées des impôts fonciers sont limitées, pour l’heure, par le système fiscal en place à l’échelon municipal, qui ne fonctionne pas de façon satisfaisante. Les taxes liées à l’environnement constituent une autre source importante de recettes. Dans le cadre de la conception du système fiscal, il faudrait aussi s’efforcer d’imposer judicieusement le secteur des ressources naturelles ; cette question reste importante pour un pays tel que l’Afrique du Sud, où ces ressources sont considérables.
Dans les pays de l’OCDE, 5 % des élèves espèrent devenir enseignants : 3 % des garçons et 6 % des filles. Le profil académique des élèves espérant devenir enseignants varie, mais dans nombre des pays de l’OCDE, ces élèves ont un niveau de compétences en mathématiques et en compréhension de l’écrit inférieur à celui d’autres élèves ambitieux qui espèrent devenir cadres, mais dans un autre domaine. L’enquête PISA montre qu’en moyenne, le pourcentage d’élèves espérant devenir enseignants est plus important dans les pays où le niveau de salaire des enseignants est plus élevé.
Anglais
Les très hauts revenus sont aujourd’hui au coeur du débat public et des travaux universitaires. Ce document est le premier qui procède à une analyse complète du profil des 1 % des salariés les mieux payés dans 18 pays européens. Les données proviennent de la plus grande source harmonisée qui existe, une enquête auprès des employeurs qui porte sur le revenu du travail de 10 millions de salariés, hors travailleurs indépendants. Les caractéristiques mises en évidence sont globalement similaires d’un pays à l’autre. Les employés qui font partie des 1 % les mieux rémunérés se trouvent principalement parmi les personnes âgées de 40 à 60 ans, de sexe masculin, ayant fait des études supérieures, travaillant dans la finance ou l’industrie, et occupant un poste de haut dirigeant. L’analyse révèle également plusieurs différences entre pays. Par exemple, les employés à très hauts revenus sont plus jeunes en Europe de l’Est, et les femmes sont davantage représentées dans cette catégorie dans les pays où le taux d’emploi des femmes est plus élevé. Les nouvelles estimations que cette étude fournit recoupent celles basées sur des registres administratifs dans les quelques pays où de telles études existent, ce qui révèle que l’échantillon est globalement représentatif des caractéristiques des bénéficiaires de hauts revenus.
Cet article estime les élasticités des composantes de revenus et de dépenses des administrations publiques par rapport aux écarts de production pour les pays de l’OCDE. Ces élasticités sont utilisées par l’OCDE pour calculer les soldes financiers des administrations publiques corrigés du cycle économique. Cette étude est une mise à jour des travaux parus en 2005, elle utilise les données et les codes d’impôts les plus récentes , et couvre 35 pays, à savoir les 34 pays membres ainsi que la Lettonie. La méthode en deux étapes a été conservée : les élasticités par rapport aux écarts de production étant définies comme le produit , dans un premier temps, des élasticités des composantes individuelles de recettes et de dépenses par rapport à leurs assiettes , et dans un deuxième temps des élasticités de ces assiettes par rapport aux écarts de production. Des modifications et des améliorations méthodologiques ont été apportées depuis l’étude de 2005. Les révisions d’élasticités par rapport à la version de 2005 sont importantes dans certains cas mais ne suivent pas un schéma type pour tous les pays, à l’exception des élasticités des impôts sur les bénéfices des sociétés qui ont été révisées à la hausse dans la plupart des cas.
Il existe de nombreuses données empiriques prouvant qu’en Autriche, le modèle de répartition des rôles entre les hommes et les femmes est profondément enraciné, et qu’il persiste. Alors même qu’on considère généralement que ce modèle a bien fonctionné dans le passé, il est aujourd’hui remis en cause de manière importante par les évolutions sociétales et économiques en cours dans le pays. De ce fait, l’intégration systématique d’une démarche soucieuse de l’égalité entre les sexes visant à favoriser l’égalité hommes-femmes est l’une des priorités des responsables de l’action publique autrichiens. Un cadre d’action publique intégré au service d’une plus grande parité devrait s’articuler autour de trois axes principaux : i) rendre le système de prélèvements et de prestations plus favorable à l’emploi ; ii) développer les infrastructures d’accueil et de soins et iii) favoriser l’adoption de pratiques plus souples dans le monde du travail. Rationaliser les politiques familiales entre les différentes régions et les différents niveaux de l’administration entraînerait des gains d’efficience sous ces trois aspects. Les simulations à long terme montrent qu’une meilleure parité hommes-femmes permettrait à l’Autriche de gagner 13 points de PIB d’ici 2060. En outre, promouvoir l’égalité entre les sexes dans la société autrichienne améliorerait le bien-être de la population.
En Autriche, le modèle de répartition des rôles entre les hommes et les femmes, que ce soit au travail, dans la famille ou plus généralement dans la vie, persiste malgré les efforts déployés pour assurer un meilleur équilibre entre ces différents rôles. Quel que soit leur niveau d’éducation (qui est désormais, pour les nouvelles générations, supérieur à celui des hommes), les femmes ayant des enfants vont, dans leur majorité, quitter partiellement ou totalement le monde du travail jusqu’à ce que leurs enfants aient l’âge d’entrer à l’école, voire au-delà. Ce modèle permet à la population autrichienne de jouir de services familiaux généralement de très bonne qualité, mais conforte les inégalités hommes-femmes et empêche la société d’exploiter les talents existants, la privant ainsi d’un surcroît de revenus des ménages, de recettes fiscales et de production potentielle. Les différences entre les sexes en termes de déroulement de carrière tout au long de la vie et de trajectoire de revenus, de bien-être et de modèle de participation à la vie publique sont sources de mécontentement dans des pans de plus en plus larges de la société, chez les femmes aussi bien que chez les hommes.
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