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L’analyse conjoncturelle ainsi que l’évaluation de la performance économique d’un pays d’un point de vue politique, demande l’accès aux statistiques à court teme qui sont à la fois à jour et de bonne qualité. En conséquence, ces dernières années, il y a eu beaucoup de pression sur les organisations nationales de statistiques (ONS), afin de mieux satisfaire les utilisateurs, en diminuant les délais de diffusion pour leurs indicateurs économiques à court terme. En réponse à cette demande, les ONS se sont appliquées à améliorer l’efficacité et la méthodologie de leur procédés de production statistique. Une question se pose donc : Où chercher une documentation compréhensible sur les bonnes pratiques utilisées par les ONS afin d’améliorer les délais des statistiques économiques à court terme ? La réponse est STES Timeliness Framework, une collection structurée de documentation sur une gamme de bonnes pratiques utilisées couramment par les ONS afin d’améliorer leurs délais, de réduire les coûts et d’augmenter la précision des statistiques économiques à court terme. Cette ressource est librement accessible sous la forme d’un site adapté à l’usitilisateur et agréable, développé par le OECD Short-Term Economic Statistics Expert Group : www.oecd.org/std/research/timeliness. Ce document décrit les principes qui sont derrière le développement de ce cadre, explique sa structure et examine son utilisation courante par les statisticiens.
This report on consumer information campaigns concerning scams, makes recommendations for five areas in which practice can be improved to ensure that scams are more effectively understood and that campaigning against them is more integrated.
Français
Les apports de main-d’oeuvre et de capital se ralentissant, le maintien de taux de croissance élevés en Corée dépendra de plus en plus des gains de productivité totale des facteurs, lesquels sont induits dans une large mesure par l’innovation. Tandis qu’un certain nombre d’entreprises coréennes se situent à la pointe de la technologie mondiale dans des domaines tels que les TIC, la diffusion de la technologie dans les secteurs retardataires est une priorité pour le maintien de la croissance. Ce papier préconise des politiques pour améliorer le système scientifique et technologique en modernisant le cadre de la R-D, notamment par une extension des liens entre les entreprises, les universités et l’État, mais aussi par un renforcement de la protection des droits de propriété intellectuelle. Une intensification de la concurrence, en particulier dans le secteur des services, est indispensable pour promouvoir la diffusion des nouvelles technologies. L’innovation requiert aussi des mesures visant à assurer une offre de capital humain de qualité par des réformes de l’enseignement supérieur. Cela exige une restructuration du système universitaire grâce au développement de la concurrence et de la déréglementation, ainsi qu’un accroissement des ressources financières pour améliorer la qualité. Ce Document de travail se rapporte à l'Étude économique de l'OCDE de la Corée, 2005 (www.oecd.org/eco/etudes/coree).
Ce papier examine les politiques qui visent à rationaliser les relations financières des différents niveaux d’administration pour mieux répondre aux besoins des habitants, comme le veut le plan de marche gouvernemental vers la décentralisation. Bien que les collectivités locales soient à l’origine de la moitié des dépenses publiques totales, elles n’ont guère d’autonomie et leurs ressources budgétaires varient fortement d’une région à l’autre. L’objectif prioritaire est de renforcer l’indépendance des autorités locales en clarifiant la répartition des compétences, en transférant d’autres tâches à l’échelon local et en fusionnant les autorités scolaires locales avec les autorités locales générales. L’affectation des transferts entre collectivités publiques doit être plus transparente et leur réglementation, assouplie, pour plus de flexibilité, avec en parallèle un recours élargi aux dotations globales. Pour rationaliser le fédéralisme budgétaire, il faut aussi que les collectivités locales puissent mobiliser davantage de recettes et, en même temps, simplifier la structure de la fiscalité locale. Ce chapitre recommande aussi un effort de responsabilité et des règles qui assurent une saine gestion budgétaire des autorités locales. Ce Document de travail se rapporte à l'Étude économique de l'OCDE de la Corée 2005 (www.oecd.org/eco/etudes/coree)
On examinera dans ce papier le marché du travail coréen sous l’angle de son dualisme de plus en plus marqué et de l’augmentation nécessaire des taux d’activité. La proportion croissante de travailleurs non réguliers réduit les coûts de main-d’oeuvre et favorise la flexibilité de l’emploi, mais elle a un impact négatif à long terme sur le plan de l’équité et de l’efficience. On atténuerait le dualisme en assouplissant la protection de l’emploi des travailleurs réguliers et en élargissant la couverture sociale des travailleurs non réguliers. Le vieillissement de la population devant être extrêmement rapide en Corée, la population active diminuera très sensiblement jusqu’au milieu de ce siècle. Il est impérieux d’augmenter le taux d’activité des femmes grâce à des mesures favorables aux familles. Il importe également d’encourager la poursuite de l’activité des salariés au-delà de 50 ans. En faisant en sorte que le système salarial fasse davantage intervenir la productivité au lieu de l’ancienneté et en remplaçant l’indemnité de retraite par un régime de retraite au niveau de l’entreprise, on faciliterait la prolongation de l’activité des personnes âgées. Ce Document de travail se rapporte à l'Étude économique de l'OCDE de la Corée, 2005 (www.oecd.org/eco/etudes/coree).
Nous estimons l'impact sur l'emploi de réformes des marchés des biens et services augmentant la pression concurrentielle et allégeant le poids des règlementations, sur la base d’un échantillon de pays de l’OCDE et au cours des vingt dernières années. Les variables de contrôle incluent différents instruments de politique de l’emploi susceptibles de modifier le niveau des taux de chômage d’équilibre ou d’interagir avec les réformes du marché des biens. En effet, certaines politiques de l’emploi paraissent complémentaires de réformes sur le marché des biens. Les résultats obtenus sont cohérents avec le modèle de négociation et compétition imparfaite de Blanchard et Giavazzi (2003). Ils suggèrent que des règlementations restrictives se seraient traduites par des effets défavorables importants sur l’emploi dans les pays où aucune réforme significative sur le marché des biens n’a été mise en oeuvre. Ces effets défavorables auraient été renforcés par des institutions conférant un fort pouvoir de négociation aux insiders, accréditant l’idée selon laquelle la constitution de rente de situation sur le marché du travail pèse sur l’emploi. En termes de politique économique, cet article suggère que des gains significatifs quant au niveau de l’emploi peuvent être attendus d’une dérèglementation des marchés des biens dans les pays exagérément restrictifs dans ce domaine. Ces gains seraient d’autant plus élevés que les rigidités sur le marché du travail sont importantes.
For many years the school system in the United States has measured success by the number of dollars spent, computers and textbooks purchased, and programs created. Moreover, the measures of success have not focused on academic achievement. Since 1965, American taxpayers have spent more than $321 billion in federal funds on kindergarten through 12th grade public education, yet the average reading scores for 17-year-olds have not improved since the 1970s, according to the U.S. Department of Education.1 In an era where standards, testing and accountability are at the forefront of debate in the education community, parents, educators, administrators, legislators and stakeholders require an objective way of ascertaining the progress of public schools throughout the United States...
Trouver un juste équilibre entre le travail et la vie de famille n’est pas toujours facile pour des parents confrontés à des contraintes multiples, potentiellement contradictoires. Les mesures en faveur de la garde des enfants jouent un rôle essentiel pour ce qui est d’aider les parents à concilier ces responsabilités et les contraintes liées à un emploi. Mais des politiques incohérentes ou mal mises en œuvre peuvent aussi créer des obstacles supplémentaires qui feront qu’il sera plus difficile encore pour les familles de s’organiser et de partager les tâches en fonction de leurs besoins et de leurs préférences. Il s’agit ici de mesurer le coût net de l’achat de services de garde d’enfants dans des structures spécifiques, dans les pays de l’OCDE, en faisant intervenir tout un éventail d’éléments qui influent sur le budget des ménages, à savoir notamment les tarifs pratiqués par les prestataires de services de garde ainsi que les avantages fiscaux et prestations en espèces dont les parents peuvent bénéficier au titre de la garde des enfants. En s’appuyant sur ces calculs, on évalue les ressources des familles dans différentes situations d’emploi afin de mettre en évidence les termes du choix financier entre travailler et rester à la maison. Les résultats sont affinés pour faire apparaître les éléments, dans les dispositifs publics, qui créent des obstacles à l’emploi des parents dont on sait que la décision d’emploi est particulièrement sensible aux incitations financières en faveur de l’activité : en l’occurrence, parents isolés et seconds apporteurs de revenu ayant de jeunes enfants qui doivent être gardés.
Ce document est l’édition 2005 du rapport sur les Dépenses sociales nettes (après imposition) publiques et privées. Ces indicateurs ont été développés afin d’apporter un supplément aux informations historiques détaillées des dépenses sociales publiques brutes (avant imposition) obligatoires disponibles dans la Base de données des dépenses sociales de l’OCDE (SOCX), en tenant compte des différentes fonctions des dépenses sociales privées volontaires et l’impact du système d’imposition sur les politiques sociales dans les pays OCDE. L'intervention des gouvernements au travers du système d’imposition a un impact sur les dépenses sociales. En effet, ils perçoivent à la fois des impôts directs et des cotisations de sécurité sociale sur les transferts en espèces, mais aussi des impôts indirects sur les marchandises et les services achetés par les bénéficiaires. De plus, les gouvernements peuvent accorder des déductions fiscales similaires à des prestations en espèces et/ou accorder des allégements fiscaux dans le but d’inciter les agents (instituts et/ou individus) privés à avoir recours aux assurances sociales. Par ces obligations et allègements fiscaux, les politiques publiques encouragent la couverture privée des risques ; de telles dispositions relèvent du domaine social. Ce document redéfinit le cadre méthodologique développé dans les éditions précédentes des dépenses sociales nettes, et présente des indicateurs issus d’un questionnaire envoyé à vingt-trois pays pour lesquels les informations sur l’imposition des prestations pour 2001 sont désormais disponibles : Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Canada, Corée, Danemark, Espagne, États-Unis, Finlande, France, Islande, Irlande, Italie, Japon, Mexique, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, République tchèque, République slovaque, Royaume-Uni et Suède. L’ajustement « impôt et dépenses privées » montre une plus grande similitude en terme de dépenses sociales en pourcentage du PIB entre pays, et donne aussi une nouvelle vision de l’ampleur des états protecteurs. Habituellement, le Danemark et la Suède sont considérés comme les pays aux dépenses sociales les plus importantes. Après ajustement, ce sont ici la France l'Allemagne et la Suède qui apparaissent en tête.
This chapter explores some practical issues that have arisen in the WTO negotiations on environmental goods and services, especially issues pertaining to liberalising trade in environmental goods. Since environmental goods are not covered by a single chapter of the Harmonized Commodity Description and Coding System (HS) — the international basis for codifying trade and tariffs — an agreement on environmental goods must be defined by reference to an agreed list. In such a case, when the most detailed (6-digit) product level is insufficiently specific, it becomes necessary to agree to create common commodity descriptions at the 8- or 10-digit level in national tariff schedules. Another important concern is the so-called “dual use” problem: many goods with environmental uses also can be used for nonenvironmental purposes. Possible solutions to these problems are explored, drawing on past experience in negotiating and implementing sectoral liberalisation agreements. The chapter also discusses issues relating to separate tariff lines for whole plants and to goods distinguished by their superior environmental performance in use. Finally, it considers some procedural and institutional issues that will have to be addressed before an agreement is concluded, notably whether to allow for the periodic addition of new goods to the agreement, and how to deal with the problem of changes over time in the relative environmental performance of competing goods.
Ce document examine les progrès réalisés par la Chine dans la transition vers une économie de marché en étudiant plus particulièrement la structure de la propriété, la productivité et la rentabilité, ainsi que la concentration de la production à l'échelle des entreprises, des secteurs d'activité et des régions. Pour cela, il analyse une base de microdonnées portant sur 250 000 entreprises industrielles qui étaient en activité au cours de la période 1998-2003. Les résultats montrent que le secteur privé représente désormais plus de la moitié de la production industrielle, contre à peine plus d'un quart en 1998, et qu'il est bien plus efficace que le secteur public. Par ailleurs, l'accroissement de la productivité et ses effets positifs sur la rentabilité de l'activité économique ont entraîné une plus grande spécialisation régionale de la production. Ces évolutions, conformes à ce que l'on peut attendre dans une économie fondée sur le jeu du marché, sont sans doute le signe que les réformes progressent rapidement. Ce Document de travail se rapporte à l'Étude économique de l'OCDE de la Chine, 2005 (www.oecd.org/eco/etudes/chine).

This paper is based on seven national reports on national policies concerned with entrepreneurialism in universities as the context for a more detailed study of entrepreneurial behaviour in universities in the seven countries. It claims that the entrepreneurial university is a useful generic epithet to describe the manifold changes in mission, management and funding that many universities in Europe have experienced in the past two decades. The concept of university entrepreneurialism in most countries is linked to the “third mission” that is supplementing the long established teaching and academic research functions of universities and other higher education institutions. However, some governments are also concerned to encourage universities to embody the teaching of entrepreneurialism in at least some of their conventional courses. Five main drivers of entrepreneurial activities in the countries taking part in the “European Universities for Entrepreneurship: their role in the Europe of Knowledge”, (EUEREK) study are identified: ideology; expansion in the number of institutions; the knowledge society; globalisation; financial stringency. In some countries, especially in Eastern Europe there has been rapid growth in numbers of private higher education institutions. There are questions about whether this is an indication of entrepreneurialism, or of lack of entrepreneurial dynamism in the established public universities .The paper concludes with a preliminary review of managerial and governance changes in universities and colleges accompanying the growth of entrepreneurial and third mission activities.

Français

Cet article met en lumière un éventail d’activités entrepreneuriales et de participation régionales menées par les universités en rapport avec les questions actuelles de gouvernance et de financement. Il présente un modèle de réseau et de partenariat qui reflète les instrument, établis ou nouveaux, utilisés les pays européens. Ce modèle a pour but de trouver un équilibre entre concurrence et coopération en tenant compte de la diversité et de la stratification des systèmes d'enseignement supérieur et de recherche dans différents pays. Du point de vue régional, il paraît primordial de s’assurer que les connaissances produites dans les universités sont transmises aux entreprises et à la société, de manière à créer une interaction entre les acteurs mondiaux et locaux. L'amélioration des interactions entre les universités et l'industrie passe par l'étude des caractéristiques de la gouvernance interne et externe car parfois des forces opposées entrent en jeu. Les universités doivent réaliser que différentes institutions peuvent être complémentaires. Elles doivent également se préoccuper des meilleures réponses à donner aux exigences de viabilité et de transparence dans le cadre plus large de l’espace du savoir. Ce type de réseaux et de partenariats doit être adapté aux spécificités régionales et aux caractéristiques des institutions concernées. Cette condition est nécessaire afin de pouvoir coordonner efficacement les moyens d'action mis en œuvre en vue d'atteindre les objectifs souhaités. Alors seulement pourra s'instaurer un esprit d'entreprise et d'innovation au sein d'établissements individuels, entre établissements et entre ces derniers et leurs régions.

Anglais

Cet article soutient l'idée que les universités fabriquent des connaissances relevant des biens publics à travers la « destruction créative » du capital social. Elle est présentée comme une reformulation contemporaine de l'idéal humboldtien de l'unité de la recherche et de l'enseignement : la recherche « crée » (c'est-à-dire qu'elle concentre) du capital social, qui est alors « détruit » (c'est-à-dire diffusé) par le biais de l'enseignement. Le présent document répond aux récentes atteintes à l'intégrité de l'université en tant qu'institution associée au postmodernisme et à ce que l'on appelle la « nouvelle production de connaissances », qui évaluerait les universités suivant des indicateurs de performance axés sur le client. Cet article examine et fait la critique de l'apparition de ces indicateurs, puis des suggestions constructives d'indicateurs spécifiquement conçus pour mesurer les qualités dans lesquelles les universités excellent spécifiquement.

Anglais

This paper explores the theoretical foundations of the concept of entrepreneurialism in universities and the contribution it can make to the knowledge society. It reviews the concept as an economic phenomenon and draws a distinction between the use of the term in economics and its use in higher education and that in higher education it can be seen as a contested idea which can in some circumstances be destructive of academic values. On the other hand it can strengthen institutional autonomy and can be an enabling process which stimulates research and innovation. Barriers to entrepreneurialism at national and institutional levels are noted and the important area of risk. Two particular ideas are discussed, the concept of the academic entrepreneur and the relationship between the new emphasis on universities’ regional role and the nature of the entrepreneurial university.

Français

Prima facie, in the context of higher education, “entrepreneurialism” offers an example of globalisation: the idea presages a sense of systems of higher education converging across the world. However, entrepreneurialism is not undifferentiated but is to be found in different modes. Various axes identified in the paper offer spectra of entrepreneurialism and two are picked out for close inspection: these are, on the one hand, hard-soft forms of entrepreneurialism; and, on the other hand, forms of entrepreneurialism that are set in the context of strong states or strong markets. Set against each other, these two axes produce a grid that depicts four forms of entrepreneurialism: civic; hesitant; unbridled; and curtailed. These forms of entrepreneurialism can be understood as making possible or limiting alternative modes of knowledge travel. Accordingly, it may be judged that, far from heralding convergence, entrepreneurialism turns out to be a metaphor for differences of academic identity and even of academic being. These differences are so profound that they point to value choices as to the desirable forms of academic life itself.

Français

This article reviews literature on changing environment and culture of European universities. First it considers: the pressures of globalisation and knowledge society on universities, the implication of emerging European higher education area, the demands confronting universities, the permeation of the public sector by market ideology and the restructuring the of relationship between universities and the state. Second, the article reviews developments at the university level: the meaning of the entrepreneurial culture, activities and structures specific to entrepreneurial universities as well as entrepreneurial university management. Finally, it addresses the issue of the contradictions between traditional academic values and the basic rules of the business world.

Français

De prime abord, « l’esprit d’entreprise » dans le contexte de l’enseignement supérieur semble constituer un exemple de la mondialisation : il préfigure la convergence des systèmes d’enseignement supérieur partout dans le monde. Toutefois, l’esprit d’entreprise n’est pas uniforme, on le trouve au contraire sous différents modes. Plusieurs axes, définis dans cet article, présentent un panorama des diverses formes de l’esprit d’entreprise, dont deux sont étudiées plus en détail : d’un côté, les formes amplifiée/atténuée de l’esprit d’entreprise, et, de l’autre, des formes qui s’inscrivent dans le cadre d’États ou de marchés énergiques. Mis en présence, ces deux axes forment une grille dans laquelle apparaissent quatre types d’esprit d’entreprise : civique, hésitant, débridé et restreint. On peut estimer que ces types d’esprit d’entreprise facilitent ou, à l’inverse, limitent divers modes de voyage des connaissances. Aussi peut-on penser que, loin d’annoncer la convergence, l’esprit d’entreprise apparaît comme une métaphore des différences d’identité universitaire, voire d’existence universitaire. Ces différences sont si profondes qu’elles laissent entrevoir des choix de valeurs concernant les formes souhaitables de l’université elle-même.

Anglais

On passe en revue dans cet article les publications qui traitent de l'évolution de l'environnement et de la culture des universités européennes. On y envisage tout d'abord les pressions qu'exercent sur les universités la mondialisation et la société du savoir, les incidences de la nouvelle zone européenne de l'enseignement supérieur, les exigences auxquelles les universités sont confrontées, l'imprégnation du secteur public par l'idéologie du marché et la restructuration des rapports entre les universités et l'État. On étudie ensuite l'évolution qui se produit dans les universités : la signification de la culture entrepreneuriale, les activités et les structures propres aux universités entrepreneuriales, ainsi que la gestion entrepreneuriale des universités. Enfin, on y traite des contradictions entre les valeurs traditionnelles de l'université et les valeurs de base de l'univers des affaires.

Anglais

This article highlights a range of university entrepreneurship activities and regional engagement in relation to current governance and finance issues. A model for networking and developing partnership between universities and their region is presented, which reflects existing and emerging European level policy instruments. This model aims at finding the right balance between competition and collaboration and it takes into account the diversity and stratification of higher education and research systems in different countries. From a regional perspective, the most vital activity seems to be the flow of knowledge from universities to business and society, thereby linking global and local players. In order to achieve a better interaction between universities and industry, the various internal and external governance features have to be studied, as sometimes conflicting forces are at work. Universities will need to realise that different institutions can be complementary to one another. It is also important for them to consider how they can best respond to demands for sustainability and accountability of their own activities within a broader knowledge space. The networking and partnership model drafted here will need to be adapted to existing specific conditions and prevailing institutional and regional characteristics. This is necessary in order to successfully coordinate policy instruments to achieve desirable results. Only then can viable entrepreneurialism and innovation be fostered within individual HEIs, between them, and in their regions.

Français
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