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L'Allemagne a continué à améliorer ses performances environnementales au cours de la dernière décennie. Elle s'est fixée des objectifs climatiques ambitieux visant à atteindre la neutralité climatique d'ici 2045 et à parvenir à des émissions négatives après 2050. Toutefois, l'Allemagne devra accélérer encore son action climatique, en particulier dans les secteurs du bâtiment et des transports. La triple crise de l'énergie, du climat et de la biodiversité appelle des solutions intégrées et systémiques. En réponse à la crise énergétique, l’Allemagne a pris une série de mesures d’une ampleur historique. Celles-ci devraient accélérer massivement sa transition vers l'énergie verte au cours des années à venir. L’Allemagne renforce également son engagement en faveur de l’adaptation au changement climatique à tous les niveaux de gouvernement, et a lancé un programme ambitieux visant à encourager les investissements dans des solutions fondées sur la nature.

Il s’agit du quatrième Examen environnemental de l’Allemagne. Il propose 28 recommandations pour aider l’Allemagne à améliorer ses performances environnementales. La présente version abrégée contient le résumé, de même que l’évaluation et les recommandations officielles du rapport. Le rapport complet est disponible en anglais et en allemand sur le site Internet de l’OCDE.

Allemand, Anglais

Première économie mondiale, les États-Unis ont progressé dans la réduction de plusieurs pressions environnementales tout en conservant l’un des produits intérieurs bruts par habitant les plus élevés au monde. Les émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques, les prélèvements d’eau et la consommation intérieure de matières y ont été découplés de la croissance économique et démographique. Les niveaux de consommation élevés, les pratiques agricoles intensives, le changement climatique et l’étalement urbain continuent toutefois d’exercer des pressions sur le milieu naturel. Malgré l’accélération récente de l’action publique face au changement climatique, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour atteindre l’objectif de neutralité en gaz à effet de serre d’ici à 2050. Par ailleurs, les États-Unis figurent parmi les principaux producteurs de déchets marins, lesquels ont de graves conséquences pour les populations et l’environnement. Le présent rapport contient 30 recommandations visant à aider les États-Unis à améliorer leurs performances environnementales, et accorde une attention particulière à l’enjeu des déchets marins et à la problématique transversale de la justice environnementale. Troisième Examen environnemental consacré aux États‑Unis, il propose une évaluation indépendante, fondée sur des données factuelles, des performances environnementales du pays au cours de la dernière décennie. La présente version abrégée contient le résumé, de même que l’évaluation et les recommandations officielles du rapport. Le rapport complet est disponible en anglais sur le site Internet de l’OCDE.

Anglais

La rapide croissance économique et démographique que connaît Israël et son fort degré d’urbanisation continuent d’exercer des pressions significatives sur l’environnement. Le pays a relevé ses ambitions en matière de climat ces dernières années, mais n’est pas parti pour atteindre ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. De nouvelles mesures s’imposent pour mieux protéger la biodiversité, combattre la pollution de l’eau et s’adapter aux effets du changement climatique. Israël a pris une série de mesures importantes au service de ses ambitions de réduction à zéro des déchets et de circularité de l’économie. Il doit toutefois redoubler d’efforts pour améliorer la gestion des déchets et mettre l’économie dans son ensemble sur la voie de la circularité. L’examen formule 24 recommandations qui visent à aider Israël à améliorer ses performances environnementales, et accorde une attention particulière à la gestion des déchets et à l’économie circulaire.

Avec ce deuxième Examen environnemental d’Israël, l’OCDE propose une évaluation indépendante, fondée sur des données factuelles, des performances environnementales du pays au cours de la dernière décennie. La présente version abrégée contient le résumé, de même que l’évaluation et les recommandations officielles du rapport. Le rapport complet est disponible en anglais sur le site web de l’OCDE.

Anglais

En tant que pays mégadivers, le Costa Rica est connu dans le monde entier pour avoir réussi à inverser la déforestation et à poursuivre un modèle de croissance fondé sur l'utilisation durable de ses ressources environnementales. Cependant, la consommation d'énergie et les émissions de gaz à effet de serre qui en découlent ont augmenté au cours de la dernière décennie. Les voitures particulières sont une source majeure et croissante d'émissions affectant le climat et la qualité de l'air. L'élimination des déchets repose encore sur les décharges et une grande partie des eaux usées n'est pas traitée. Le vaste réseau de zones protégées du Costa Rica et son programme pionnier de paiement pour les services écosystémiques ont contribué à réduire la perte de biodiversité et à accroître la capacité de séquestration du carbone par les forêts. Toutefois, davantage doit être fait pour lutter contre les pressions exercées sur la biodiversité par le développement des infrastructures et des établissements humains, le tourisme, l'agriculture et la pêche. L'ampleur des investissements nécessaires pour atteindre les Objectifs de développement durable exige d'améliorer l'efficacité des dépenses publiques, de mobiliser les financements privés, d'appliquer strictement les réglementations et de fournir des incitations adéquates.

Il s'agit du premier Examen des performances environnementales du Costa Rica par l'OCDE. Il évalue les progrès réalisés par le pays en matière de développement durable, avec un chapitre spécial consacré à la biodiversité, et fournit 52 recommandations. La présente version abrégée contient le résumé, de même que l’évaluation et les recommandations officielles du rapport.

Anglais
  • 04 juil. 2023
  • OCDE
  • Pages : 13

Cette méthode fournit des informations sur les dangers pour la santé qui peuvent résulter de l’application d’une substance d’essai (solide ou liquide et d’aérosols) sur les yeux. Cette Ligne directrice est utilisée préférablement avec des lapins albinos. La substance d’essai est appliquée en dose unique dans le sac conjonctif d’un œil. L’autre œil, non traité, servira de contrôle. L’essai initial emploie un animal ; le niveau de dose dépend de la nature de la substance à tester. Un essai de confirmation doit être fait si un effet corrosif n’est pas observé lors de l’essai initial, la réponse irritante ou négative doit être confirmée en utilisant deux animaux supplémentaires. Il est recommandé que ce soit fait de manière séquentielle, un animal à la fois, plutôt que d’exposer les deux simultanément. La durée de l’observation doit être suffisante pour évaluer pleinement l’ampleur et la réversibilité des effets observés. Les yeux doivent être observés 1, 24, 48 et 72 heures après l’application. Les scores d'irritation oculaire doivent être évalués en conjonction avec la nature et la sévérité des lésions et leur réversibilité ou leur absence de réversibilité. L’utilisation d’anesthésiques topiques et d’analgésiques systémiques pour réduire ou éviter la douleur et la détresse dans le cadre des essais de sécurité pour l'œil est décrite.

Anglais

La méthode d’essai d’opacité et de perméabilité de la cornée bovine (OPCB) est une méthode d’essai in vitro pouvant être utilisée pour classer des produits chimiques (substances ou mélanges) parmi les substances causant des « lésions oculaires graves» (catégorie 1 du Système Général Harmonisé pour la Classification et l’Étiquetage des produits chimiques (SGH)), ou pour identifier les produits chimiques non classés (ne relevant d’aucune classification pour irritation oculaire ou lésion oculaire grave selon le SGH).

La méthode OPCB utilise des cornées isolées provenant d’yeux de bovins abattus à des fins commerciales, évitant ainsi l’utilisation d’animaux de laboratoire. Chaque groupe de traitement (substance d’essai et témoins négatifs et positifs) est composé de trois yeux au minimum, dont la cornée a été prélevée et placée dans la chambre d’un porte-cornée. En fonction des propriétés physico-chimiques du produit chimique testé, différentes méthodes peuvent être utilisées pour l’appliquer, mais il est important que la substance recouvre bien la surface épithéliale. Les effets toxiques pour la cornée sont estimés à partir des mesures de son opacité et de sa perméabilité, qui une fois combinées, fournissent le score d’irritation (SIIV ou SIL, selon l’appareil de mesure) pour chaque groupe de traitement. Un produit chimique qui induit un SIIV≥ 55.1, ou une SIL>30 et une DO490 > 2.5, ou une SIL>30 et une valeur lux/7 > 145, est classé en catégorie 1 (« provoquant des lésions oculaires graves » selon le SGH) ; un produit chimique qui induit un SIIV≤ 3 ou une SIL≤30 est considéré comme ne relevant d’aucune classification pour irritation oculaire ou lésion oculaire grave selon le SGH.

Anglais
  • 04 juil. 2023
  • OCDE
  • Pages : 33

Cette Ligne directrice décrit la méthode d'essai IL-2 Luc pour évaluer les effets immunotoxiques potentiels sur une lignée cellulaire lymphoblastique. Cette Lignée cellulaire permet une mesure quantitative de l'induction du gène de la luciférase en détectant la luminescence émanant de substrats bien établis produisant la luciférase, agissant comme indicateur de l'activité de IL-2, IFN-γ et GAPDH dans les cellules exposées à des produits chimiques potentiellement immunotoxiques. La méthode est amenée à être utilisée en batterie d'essais pour déterminer dans l'ensemble le potentiel immunotoxique des produits chimiques.

Anglais

La présente Ligne directrice porte sur le danger de sensibilisation cutanée pour la santé humaine faisant suite à une exposition avec un produit chimique. La sensibilisation cutanée se réfère à une réponse allergique faisant suite à un contact avec la peau, selon la définition du Système général harmonisé de classification et d'étiquetage des produits chimiques (SGH) des Nations Unies.

La méthode in chemico décrite dans la présente Ligne directrice, à savoir l’essai de réactivité peptidique directe (Direct Peptide Reactivity Assay, DPRA), doit aider à distinguer les sensibilisants des non-sensibilisants cutanés.

Le DPRA est proposé pour l'étude de l'événement moléculaire initiateur menant aux effets néfastes de sensibilisation cutanée, nommément la réactivité protéique, par quantification de la réactivité des produits chimiques testés vis-à-vis de modèles peptidiques de synthèse contenant soit de la lysine, soit de la cystéine. Les taux de déplétion de la cystéine et de la lysine sont ensuite calculés et utilisés dans un modèle de prédiction pour classer les substances dans l'une des quatre classes de réactivité, afin d’aider à distinguer les sensibilisants des non-sensibilisants cutanés.

Anglais

Cette Ligne directrice décrit des études de phototransformation dans l'eau afin de déterminer les effets potentiels des radiations solaires sur les produits chimiques dans les eaux de surface. Seule la photolyse directe est prise en compte. La Ligne directrice est organisée par étapes. La première étape se base sur un dépistage théorique. Dans les études de photolyse directe, la vitesse de dégradation d'une substance suit approximativement une cinétique de premier ordre. Si les pertes maximales estimées sont supérieures ou égales à 50% de la concentration initiale au bout de 30 jours, on effectue une étude expérimentale en deuxième étape. En laboratoire, les constantes de vitesse de photolyse directe des produits chimiques sont déterminées en utilisant des lampes à arc de xénon filtrées capables de simuler la lumière naturelle entre 290 et 800 nm ou des radiations solaires, et extrapolées pour simuler les conditions dans l'eau. Si les pertes estimées sont supérieures ou égales à 20%, les voies de transformation, ainsi que la nature, les concentrations, les taux de formation et de dégradation de principaux produits de transformation sont identifiés. De plus, il est possible de déterminer le rendement quantique en fonction du type d'eau, des saisons et de la latitude.

La substance testée devrait être directement dissoute dans le milieu aqueux saturé en air à une concentration inférieure à la moitié de sa solubilité. Pour les étapes supérieure et finale du test, au moins 5 et 7 échantillons doivent être prélevés respectivement pour la régression des données. Le nombre exact d'échantillons ainsi que la fréquence de prélèvement sont déterminés dans des études préliminaires. Pour établir la variabilité et réduire l'incertitude de détermination, il est recommandé d'utiliser au moins deux réplicats par expérimentation.

Anglais

La méthode d’essai macro-moléculaire in vitro est une méthode biochimique in vitro qui peut être utilisée pour identifier des produits chimiques (substances et mélanges) susceptibles d’induire des lésions oculaires graves, ainsi que des produits chimiques ne relevant d’aucune classification pour irritation oculaire ou lésions oculaires graves. La méthode d’essai macro-moléculaire in vitro exploite un mélange réactif macro-moléculaire composé de protéines, de glycoprotéines, de glucides, de lipides et d’éléments à faible masse moléculaire qui, une fois réhydraté, forme une matrice macro-moléculaire complexe qui reproduit la structure hautement organisée et transparente de la cornée. L’opacité cornéenne est considérée comme le principal critère de classification des dangers pour l’œil. Les produits chimiques testés provoquant la dénaturation, le dépliement et des changements de conformation des protéines induisent une désorganisation et une désagrégation de la structure hautement organisée de la matrice macro-moléculaire, ce qui génère une turbidité du réactif macro-moléculaire. À l’aide d’un spectromètre, ce phénomène peut être quantifié en mesurant les changements de diffusion de la lumière à une longueur d’onde de 405 nm et en comparant ces valeurs à une courbe d’étalonnage (établie en parallèle en mesurant la hausse de la densité optique (DO) induite par une série de substances étalon).

Anglais

La phototoxicité (photo-irritation) cutanée est définie comme une réaction toxique aiguë causée par des produits chimiques photoréactifs après administration de ces produits par la peau et exposition de la peau à la lumière ambiante. L’essai in vitro de phototoxicité sur épiderme humain reconstitué (EhR) vise à identifier le potentiel phototoxique d’un produit chimique d’essai administré par voie topique sur des tissus épidermiques humains reconstitués, avec ou sans exposition à la lumière solaire simulée. On évalue le potentiel phototoxique en calculant la réduction relative de la viabilité cellulaire, c’est-à-dire le rapport entre les viabilités des cellules exposées au produit chimique d’essai en présence de lumière solaire simulée et en l’absence de cette lumière. Les produits chimiques identifiés par cet essai sont susceptibles d’être phototoxiques in vivo, après administration par voie topique sur la peau, les yeux ou d’autres épithéliums externes exposés à la lumière.

Anglais

Cette Ligne directrice décrit une méthode qui permet de déterminer l'index d'hydrophobicité (Hy) des nanomatériaux (NMs), au moyen d'une mesure d'affinité. L'hydrophobicité est définie par "l'association de groupes ou molécules non-polaires dans un environnement aqueux qui provient de la tendance de l'eau d'exclure les moléculaes non-polaires". En mesurant le taux de liaison à différentes surfaces conçues (colleceteurs), Hy exprime la tendance des nanomatériaux de se lier à des surfaces non-poliares (hydrophobiques) à cause de leur faible affinité pour l'eau. La méthode s'applique aux nanomatériaux dispersés dans une solution aqueuse ou à des poudres de NMS après leur dispersion dans des solutions aqueuse, avec ou sans tensioactif, suivant un protocole recommandé.

Anglais

La présente ligne directrice, couvrant les nanomatériaux de taille 1 nm à 1000 nm, est consacrée aux mesures de taille et de distribution granulométrique des particules de nanomatériaux. Elle comprend les méthodes suivantes : microscopie à force atomique (AFM, Atomic Force Microscopy), sédimentation par centrifugation en phase liquide (CLS, Centrifugal Liquid Sedimentation) /ultracentrifugation analytique (AUC, Analytical Ultracentrifugation), diffusion dynamique de la lumière (DLS, Dynamic Light Scattering), système d’analyse différentielle de mobilité électrique (DMAS, Differential Mobility Analysis System), analyse par traçage des (nano)particules (PTA/NTA, (Nano)Particle Tracking Analysis), diffusion des rayons X aux petits angles (SAXS, Small Angle X-Ray Scattering), microscopie électronique à balayage (MEB) et microscopie électronique à transmission (MET). Pour la mesure du diamètre et de la longueur des fibres, l’analyse d’images obtenues au microscope électronique est la seule méthode disponible actuellement.

Anglais

Cette méthode d’essai est conçue pour évaluer les effets de l'exposition prolongée à des produits chimiques sur des larves de Chironomus sp. , un diptère vivant dans les sédiments d’eau douce.

Des chironomes au premier stade larvaire sont exposés à au moins cinq concentrations de la substance d'essai dans un système sédiment-eau. L'essai commence par l’introduction de larves au premier stade dans les béchers d'essai contenant le système sédiment-eau et l’ajout de la substance d'essai dans l'eau. Le taux d'apparition et de développement des chironomes est mesuré à la fin de l'essai. La durée maximum d'exposition est de 28 jours pour C. riparius, C. yoshimatsui, et 65 jours pour C. tentans. La survie et le poids des larves peuvent également être mesurés, si nécessaire, après 10 jours (en ajoutant le nombre d'expériences identiques requis). Le rapport d'essai inclut la durée du développement et le nombre total de moucherons totalement émergés (le sexe et le nombre sont enregistrés quotidiennement), l'observation de tout comportement anormal, Le nombre de pupes visibles n'ayant pas réussi à émerger et la présence de tout amas d'oeufs déposé. Les données sont analysées soit à l'aide d'un modèle de régression pour estimer la concentration qui entraînerait une réduction de x% de l'émergence, de la survie des larves ou de leur croissance, soit par la vérification d'une hypothèse statistique afin de déterminer une CSEO/CMEO.

Anglais

Cette Ligne directrice décrit des essais in vitro d’activation transcriptionnelle faisant intervenir le récepteur à androgène (ARTA) pour la détection de l’activité androgénique agoniste et antagoniste. Ces essais ARTA sont mécanistiquement et fonctionnellement similaires et génèrent des informations sur l’activation transcriptionnelle d’un gène rapporteur suite à la liaison entre le produit chimique testé et le récepteur à androgène. Les lignées cellulaires utilisées dans ces essais expriment le récepteur à androgène et ont été transfectées de façon stable par un gène rapporteur de la luciférase lié à l’activation du récepteur à androgène ; ces lignées cellulaires sont utilisées pour identifier les produits chimiques qui activent (agonistes) ou inhibent (antagonistes) la transcription du récepteur à androgène. Certains produits chimiques peuvent, en fonction du type de lignée cellulaire, montrer à la fois une activité agoniste et antagoniste, et sont connus comme modulateurs sélectifs du récepteur à androgène. Le récepteur à androgène est activé suite à la liaison du produit chimique ; une fois cette liaison établie, le complexe récepteur-ligand subit une translocation vers le noyau où il se fixe à certains éléments de réponse de l’ADN et transactive le gène rapporteur de la luciférase, induisant une augmentation de l’expression cellulaire de l’enzyme luciférase. La luciférine est un substrat transformé par l’enzyme luciférase en produit bioluminescent mesurable quantitativement par un luminomètre. Les systèmes d’essai proposés dans cette Ligne directrice utilisent les lignées cellulaires AR-EcoScreenTM, AR-CALUX®, et 22Rv1/MMTV_GR-KO.

Anglais

La présente Ligne directrice décrit une procédure in vitro permettant l’identification de produits chimiques (substances et mélanges) ne relevant d’aucune classification pour l’irritation oculaire ou les lésions oculaires graves, conformément au SGH de l’ONU. Un modèle d’épithélium cornéen humain reconstitué (EChR) est utilisé, qui reproduit fidèlement les propriétés histologiques, morphologiques, biochimiques et physiologiques de l’épithélium cornéen humain. Le test évalue le danger potentiel qu’un produit chimique testé présente pour l’œil en se fondant sur sa capacité à provoquer une cytotoxicité sur un modèle tissulaire d’EChR, mesurée avec le test MTT. Les produits chimiques colorés et ceux qui interfèrent avec le MTT peuvent également être testés par procédure HPLC.La viabilité du tissu d’EChR après exposition à un produit chimique testé est déterminée par comparaison avec celle de tissus traités avec la substance servant de témoin négatif (% de viabilité) puis utilisée pour prédire le danger potentiel du produit chimique testé pour les yeux. Les produits chimiques qui ne relèvent d’aucune classification dans le SGH de l’ONU sont ceux qui ne provoquent pas une diminution de la viabilité tissulaire en deçà d’un seuil défini (à savoir, viabilité tissulaire > 60 % pour le classement « sans catégorie » du SGH de l’ONU).

Anglais

La présente Ligne directrice (LD) pour les essais de produits chimiques fondée sur les événements clés porte sur le danger de sensibilisation cutanée pour la santé humaine faisant suite à une exposition avec un produit chimique. Elle porte plus particulièrement sur l’activation des cellules dendritiques, qui est un événement clé de la voie toxicologique impliquée dans les effets indésirables (AOP) pour la sensibilisation cutanée. La sensibilisation cutanée se réfère à une réponse allergique faisant suite à un contact avec la peau, selon la définition du Système général harmonisé de classification et d'étiquetage des produits chimiques (SGH) des Nations Unies.

La présente LD décrit trois méthodes in vitro portant sur le même événement clé : (i) le test d’activation de la lignée cellulaire humaine (h-CLAT), (ii) le test d’activation de la lignée cellulaire U937 (U-SENS) et (iii) l’essai par gène rapporteur de l’interleukine 8 (essai IL‑8 Luc). Ils sont tous utilisés pour aider à distinguer les sensibilisants des non-sensibilisants cutanés, selon le SGH. Les méthodes décrites dans la présente LD permettent de quantifier soit les variations d’expression de marqueurs de surface associés au processus d’activation des monocytes et des DC suite à l’exposition à un sensibilisant (CD54 et CD86, par exemple), soit les changements d’expression de l’IL‑8, une cytokine associée à l’activation des DC. Dans les essais h-CLAT et U-SENS, la variation d’expression des marqueurs de surface est mesurée par cytométrie en flux après coloration cellulaire avec des anticorps marqués par fluorochrome. Dans l’essai IL-8 Luc, la variation d’expression de IL-8 est mesurée de façon indirecte via l’activité du gène de la luciférase qui se trouve sous contrôle du promoteur IL-8. L’intensité relative de fluorescence ou luminescence des cellules traitées, comparée à celle du témoin de solvant/véhicule, est calculée et utilisée dans un modèle prédictif, pour aider à distinguer les sensibilisants des non-sensibilisants.

Anglais

Cette Ligne directrice décrit un test d’exposition de courte durée in vitro de cytotoxicité, réalisé sur une monocouche confluente de fibroblastes de cornée de lapin du Statens Seruminstitut (SIRC), cultivés sur des plaques microtitres 96 puits. Après 5 minutes d’exposition à un produit chimique testé, on détermine quantitativement la cytotoxicité en mesurant, à l’aide du test MTT, la viabilité relative des cellules SIRC. L’observation d’une diminution de la viabilité cellulaire est utilisée pour prédire les effets indésirables potentiels pouvant provoquer des lésions oculaires. La viabilité cellulaire est évaluée par un dosage quantitatif des cristaux de formazan bleu extraits des cellules et produits par les cellules vivantes lors de la conversion enzymatique du colorant vital MTT, encore appelé Bleu de thiazol. La viabilité cellulaire observée est comparée à celle du témoin avec solvant (viabilité relative) et utilisée comme estimation du danger potentiel pour les yeux que présente le produit chimique testé. Les produits chimiques testés sont classés dans la catégorie 1 du SGH de l’ONU lorsqu’une viabilité cellulaire inférieure ou égale à (≤) 70% est observée aux deux concentrations testées (5 % et 0.05 %). À l’inverse, les produits chimiques pour lesquels la viabilité cellulaire est supérieure à (>) 70 % aux deux concentrations testées (5 % et 0.05 %) sont classés « sans catégorie » selon le système SGH.

Anglais
  • 04 juil. 2023
  • OCDE
  • Pages : 26

Cette Ligne directrice décrit un essai in vitro permettant de détecter les effets de produits chimiques sur la stéroïdogenèse, en particulier la production de 17β-œstradiol (E2) et de testostérone (T). La lignée cellulaire H295R de carcinome surrénalien humain, utilisée pour cet essai, exprime les gènes qui codent toutes les enzymes clés pour la stéroïdogenèse. Après une période d’acclimatation de 24 h dans les plaques de culture multi-puits, les cellules sont exposées pendant 48 h à sept concentrations du produit chimique d’essai, au moins en triplicat. Le solvant ainsi qu’un inhibiteur et un inducteur connus de la production des hormones sont employés à une concentration fixe comme témoins négatifs et positifs. À la fin de la période d’exposition, on analyse la viabilité des cellules de chaque puits. Plusieurs méthodes peuvent être utilisées pour mesurer la concentration des hormones dans le milieu, notamment les trousses commerciales de dosage des hormones ou des techniques instrumentales comme les systèmes combinés de chromatographie en phase liquide et spectrométrie de masse. Les données sont exprimées sous la forme d’un facteur multiplicatif de changement par rapport au témoin solvant et d’une concentration minimale avec effet observé. Si l’essai est négatif, la plus forte concentration testée est indiquée sous la dénomination de «concentration sans effet observé».

Anglais

Cette Ligne directrice décrit un essai in vitro qui peut être utilisé afin d’identifier des produits hydrosolubles corrosifs et irritants sévères de l’œil de la Catégorie 1 du Système général harmonisé de classification et d’étiquetage (SGH) de l’ONU. L’essai est réalisé dans un puits où une monocouche confluente de cellules Madin-Darby Canine Kidney (MDCK) sert de séparation entre deux chambres. Il utilise la fluorescéine comme marqueur. La substance d’essai peut détériorer les jonctions des cellules MDCK et donc d’accroître la perméabilité de la monocouche. De ce fait, la fluorescéine passe à travers la monocouche et la fuite de fluorescéine (FL) augmente. La fuite est calculée sous forme d’un pourcentage établi par référence à un contrôle à blanc et à un contrôle de fuite maximum. La concentration de la substance d’essai provoquant 20% de FL (FL20, en mg/mL) est calculée et utilisée comme modèle de prédiction pour l’identification des produits corrosifs et irritants sévères de l’œil. La valeur limite de FL20 permettant de classer les produits chimiques hydrosolubles comme corrosifs/irritants sévères de l’œil est ≤ 100mg/mL. La méthode d’essai par fuite de fluorescéine fait partie de stratégies d’essai étapes.

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