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Cet indicateur porte sur l'intensité d'utilisation des ressources forestières (bois). Il rapporte la récolte effective d’arbres (abattages) à la capacité productive annuelle des forêts. La capacité productive annuelle peut être soit une valeur calculée (coupes annuelles admissibles, par exemple), soit une estimation de l’accroissement annuel du stock existant. Les moyennes nationales peuvent masquer d’importantes variations d’une forêt à l’autre. Les abattages d’arbres désignent le volume annuel moyen, mesuré sur écorce, de tous les arbres, vivants ou morts et sans diamètre minimum, qui sont abattus au cours de la période considérée, qu’ils soient enlevés ou non de la forêt, des autres terres boisées ou du chantier d’abattage. Cela comprend les résidus des coupes d’éclaircie ou de nettoiement à des fins sylvicoles ou précommerciales laissés dans la forêt et les pertes naturelles non récupérées. L’indicateur est exprimé en milliers de mètres cubes.L’accroissement brut correspond au volume annuel moyen de l’accroissement, au cours de la période considérée, de tous les arbres à partir d’un diamètre de 0 cm à hauteur d’homme. Il comprend l’accroissement des arbres avant qu’ils ne soient abattus ou qu’ils ne meurent au cours de cette période. Il est également mesuré en milliers de mètres cubes.
Forêts
Les forêts, qui font partie des écosystèmes les plus divers et les plus répandus sur terre, ont de nombreuses fonctions : elles fournissent du bois et d’autres produits forestiers, recèlent des valeurs culturelles, offrent des possibilités de loisirs et assurent des services écosystémiques, notamment par leur action régulatrice sur le sol, l’air et l’eau. Ce sont en outre des réservoirs de biodiversité et des puits de carbone.L’impact des activités humaines sur la santé des forêts et sur leur croissance et leur régénération naturelles suscite de nombreuses préoccupations. Beaucoup de ressources forestières sont menacées par la surexploitation, le morcellement, la dégradation et les changements d'affectation des sols. Les principales pressions d’origine humaine sont dues au développement de l’agriculture et des infrastructures de transport, aux modes d’exploitation non viables, à la pollution atmosphérique et au brûlage des forêts.
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