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2008 Études économiques de l'OCDE : Luxembourg 2008

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L’étude économique de 2008 consacrée périodiquement au Luxembourg analyse l’adaptabilité de la politique budgétaire et sa viabilité à l’aune du moindre dynamisme des recettes fiscales. Le secteur financier est au cœur de cette analyse en tant que principal moteur de la croissance. L’efficacité économique des soins de santé et un enseignement plus efficace pour plus d’autonomie aux établissements scolaires sont aussi longuement débattus.

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L'économie Luxembourgeoise : principaux enjeux

Le Luxembourg connaît une croissance annuelle de 4 à 6 % depuis la dernière Étude de 2006. Ce rythme de croissance est plus rapide que dans la quasi-totalité des autres pays de l’OCDE. En conséquence, l’écart positif de revenu par habitant, déjà très marqué, s’est encore creusé par rapport aux économies les plus performantes de l’OCDE. La croissance s’est essentiellement appuyée sur de solides gains de productivité, qui faiblissent néanmoins, alors que le taux d’utilisation de la maind’oeuvre se ralentissait. Le secteur financier est resté une source fiable d’expansion économique, créant des emplois généralement au profit des travailleurs frontaliers et expatriés. En revanche, le nombre de résidents employés dans ce secteur a diminué. Le secteur financier a eu d’autres effets bénéfiques pour le pays sous la forme de recettes fiscales en progression, qui ont permis une hausse sensible de l’emploi dans le secteur public et d’autres catégories de dépenses publiques. Mais la demande a été faible pour les résidents peu qualifiés, ce qui explique la baisse relativement modeste du taux de chômage. En dehors du secteur financier, la dégradation de la productivité tient à des résultats décevants dans plusieurs activités de services tournées vers l’économie intérieure, à cause du régime strict en vigueur sur le marché du travail et de réglementations qui freinent la concurrence. À plus long terme, il est peu probable que le secteur financier continue de se développer à un rythme aussi impressionnant et de soutenir à ce point le reste de l’économie. En conséquence, c’est de plus en plus en améliorant l’efficience du secteur public plutôt qu’en étoffant ses effectifs que l’on pourra préserver la générosité des services publics. De même, si l’on ne fait rien pour remédier à l’écart substantiel de viabilité, il faudra pour pouvoir payer les coûts futurs liés au vieillissement soit accroître très fortement les cotisations de sécurité sociale et les taux d’imposition, soit réduire drastiquement les prestations sociales ou d’autres services publics.

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