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2011 Études économiques de l'OCDE : Irlande 2011

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Les Études économiques de l'OCDE : Irlande 2011 examinent le rétablissement de la viabilité budgétaire en surmontant les crises bancaires et les réformes structurelles pour réduire le chômage et rétablir la compétitivité.

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Évaluation et recommandations

De 1994 à 2007, l’économie irlandaise a obtenu des résultats spectaculaires. La croissance du PIB s’est établie en moyenne à 7 % par an, hissant les nivaux de vie du pays au quatrième rang des pays de l’OCDE. Au départ, l’expansion était solidement assise et les réels progrès accomplis au cours des années du Tigre celtique ont permis à l’Irlande de devenir l’une des économies les plus structurellement saines de la zone OCDE. Ces dernières années, toutefois, l’expansion s’est déséquilibrée et, en 2008, l’Irlande a été frappée par une crise bancaire de grande ampleur associée à une profonde récession (). L’inefficacité de la surveillance prudentielle dans un contexte de coûts peu élevés du financement sur les marchés interbancaires et de faible aversion au risque au niveau mondial a favorisé une croissance peu viable du crédit, qui a alimenté une bulle sur le marché de l’immobilier et a entraîné une flambée des dépenses intérieures. Avec l’explosion de la bulle immobilière, le système bancaire irlandais a enregistré des pertes financières sans précédent. Les autorités ont décidé de venir au secours du système bancaire en garantissant presque tous ses engagements et en recapitalisant les banques à l’aide de fonds publics. Bien que ces mesures aient fonctionné pendant quelque temps, l’accumulation d’importantes pertes bancaires a exercé des pressions sur la position budgétaire () et, à l’automne 2010, les marchés des capitaux ont conclu que la viabilité de la dette souveraine avait été compromise. Les marges de risque ont bondi et l’Irlande a, dans les faits, perdu accès aux marchés des obligations souveraines (). Les autorités ont donc demandé l’aide financière du FMI, de l’UE et de la BCE (Troïka) pour soutenir leur programme d’ajustement économique (). Des engagements financiers de 85 milliards d’euros (y compris 17.5 milliards d’euros de ressources de l’Irlande elle-même) ont été pris pour couvrir le déficit budgétaire, les coûts de la recapitalisation bancaire et les échéances de la dette sur la période 2011-13, laissant à l’Irlande un peu de marge de manœuvre pour améliorer sa situation. Les autorités ont mis en œuvre les mesures de manière transparente et le programme est en bonne voie.

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