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2010 Études économiques de l'OCDE : Hongrie 2010

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Cette édition 2010 de l’examen périodique de l'OCDE consacré à l’économie de la Hongrie comprend les chapitres suivants :  retour à une croissance durable, viabilité de la réforme budgétaire, intensification de la stabilité financière par une meilleure réglementation et rôle accru de l’éducation dans la croissance.

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Évaluation et recommandations

La Hongrie a connu l’une des récessions les plus prononcées parmi les pays de l’OCDE, son produit intérieur brut (PIB) réel devant accuser, selon les prévisions, un recul deux fois plus marqué que la moyenne de l’OCDE en 2009. Son économie a été lourdement pénalisée par l’effondrement des échanges commerciaux, tout comme les autres économies en transition de la région, mais les effets de la crise mondiale ont été aggravés par une vive dégradation de la confiance des investisseurs dans les actifs libellés en forints. Il s’en est suivi une forte dépréciation de la monnaie en octobre 2008, qui a conduit les autorités à demander aux institutions internationales une aide financière. Des crédits s’élevant au total à 20 milliards d’euros ont été accordés en novembre 2008 par le Fonds monétaire international (FMI), l’Union européenne (UE) et la Banque mondiale. Le niveau élevé des emprunts en devises et le manque de viabilité de la situation budgétaire sont les causes principales de la perte de confiance des investisseurs étrangers. Les prêts en devises se sont multipliés sous les effets conjugués de plusieurs facteurs qui se sont mutuellement renforcés. Sur le plan de la demande de crédit, les emprunts ont été encouragés par l’écart persistant et important entre les taux d’intérêt hongrois et ceux des pays d’Europe occidentale, par la stabilité relative de la monnaie et par les anticipations de convergence. Sur le plan de l’offre de crédit, les banques ont donné la faveur aux prêts en devises en raison de l’insuffisance de l’épargne intérieure en forints, ainsi qu’en raison d’hypothèses excessivement optimistes concernant la convergence. En conséquence, les ménages et les entreprises ont de plus en plus contracté des emprunts en devises, notamment en francs suisses. La dette extérieure totale atteignait environ 120 % du PIB à la fin de 2008, contre moins de 50 % pour la Pologne et 40 % pour la République tchèque. Au plus fort de la crise financière (octobre 2008), le montant brut des réserves de change est devenu inférieur à l’encours de la dette à court terme en devises calculée sur la base de l’échéance résiduelle. Or, les autorités n’avaient plus guère de marge de manoeuvre pour venir en aide aux investisseurs privés, en raison du niveau élevé de la dette publique et du déficit budgétaire encore important.

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