Études économiques de l'OCDE : Allemagne 2002
L’édition 2002 de l'Étude économique consacrée à l’Allemagne examine les développements récents, la politique et les perspectives économiques de ce pays. Elle comporte un chapitre consacré à la réforme des dépenses publiques.
Politique budgétaire
L’assainissement budgétaire est l’une des grandes priorités. Mais comme les baisses d’impôt successives de ces deux dernières années n’ont pas été financées par une réduction proportionnelle des dépenses publiques, la faiblesse de la croissance économique a suffi pour creuser le déficit des administrations publiques à 2.8 pour cent du PIB en 2001. Avec un tel déficit, nettement supérieur à l’objectif d’assainissement, les stabilisateurs automatiques ne peuvent pratiquement plus fonctionner. Au début de 2002, le gouvernement a révisé à la baisse sa prévision de croissance du PIB pour 2002, en la ramenant à ¾ pour cent, alors qu’elle était de 1¼ pour cent dans le programme de stabilité soumis par l’Allemagne à l’UE en décembre 2001. En conséquence, le gouvernement a relevé d’un demi-point, à 2½ pour cent du PIB, l’objectif de déficit des administrations publiques pour 2002, tout en maintenant l’objectif d’équilibre budgétaire pour 2004. Afin d’éviter dans ce contexte une procédure d’alerte de la part du Conseil des ministres de l’Économie et des Finances de l’UE (ECOFIN) en vue d’empêcher un déficit excessif, le gouvernement fédéral s’est engagé en février 2002 à une plus grande rigueur budgétaire. Il devait veiller à ce qu’en 2002 le plafond de déficit de 3 pour cent fixé par le traité de Maastricht ne soit pas dépassé, suivre de près les budgets à tous les niveaux d’administration, mettre à profit toutes les marges budgétaires possibles pour réduire le déficit et atteindre une situation budgétaire proche de l’équilibre en 2004...
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