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L'aide publique au développement (APD) est fournie par les États pour améliorer le développement économique et le niveau de vie des pays en développement. Les prêts et crédits consentis à des fins militaires en sont exclus.
L'aide peut emprunter la voie bilatérale, (être fournie directement par un donneur à un bénéficiaire), ou transiter par un organisme multilatéral (ONU, Banque mondiale). Elle prend la forme de dons, de prêts assortis de conditions de faveur ou d'apports d'assistance technique.
L'OCDE tient une liste de pays et territoires en développement, et seule l'aide qui leur est destinée est comptabilisée dans l'APD. Cette liste, régulièrement mise à jour, compte plus de 150 pays ou territoires (voir Liste des bénéficiaires d'APD établie par le CAD : https://oe.cd/liste-cad ). L'ONU a depuis longtemps déjà assigné pour objectif aux pays développés d'affecter 0.7 % de leur revenu national brut à l'APD.
Avant 2018, selon la méthodologie APD flux, les prêts étaient exprimés sur la base des flux financiers (cash en anglais), ce qui signifie que leur valeur nominale totale était incluse puis que les remboursements étaient soustraits au fur et à mesure de leur arrivée. À partir de 2018, la méthodologie équivalent-don signifie que seule la « partie don » du prêt, c'est-à-dire la portion des prêts accordés à des taux inférieurs à ceux du marché qui est « donnée », compte comme APD.
Cet indicateur est mesuré en pourcentage du revenu national brut et en millions USD constants. L'année de référence est 2021.
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L'aide publique au développement par secteur est définie en fonction de la répartition des engagements de l'APD bilatérale par secteur économique. Elle ne s'adresse pas aux biens ou services fournis. Ces données correspondent aux agrégats des projets individuels du Système de notification des pays créanciers, et sont complétées par les données sur la ventilation sectorielle de la coopération technique, l'aide alimentaire et l'aide d'urgence.
Cet indicateur est mesuré en millions USD constants. L'année de référence est 2021.
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La répartition de l'APD nette est définie en termes d'affectations géographiques. L'APD nette est ventilée par groupe de revenu (pays moins avancés, autres pays à faible revenu, pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure ou supérieure, non allouée et pays et territoires en développement plus avancés) ou par région géographique (Afrique subsaharienne, Asie du Sud et Asie centrale, autres pays d'Asie et d'Océanie, Moyen-Orient et Afrique du Nord, Amérique latine et Caraïbes, Europe, non spécifiée). La Liste des bénéficiaires de l'APD établie par le CAD énumère les pays et territoires en développement pouvant prétendre à l'APD. Elle est revue tous les trois ans. Elle a été établie à des fins statistiques et non pour orienter les décisions d'aide ou l'octroi de tout autre traitement préférentiel. La répartition géographique de l'aide, en particulier, relève de la décision et de la responsabilité des autorités nationales.
Cet indicateur est mesuré en millions USD constants. L'année de référence est 2021.
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L'aide-pays programmable (APP) correspond à la proportion d'aide que les donneurs programment au niveau des pays ou des régions. L'APP pour les donneurs bilatéraux est définie, par déduction, par l'APD brute totale mois toutes les activités qui : (i) sont non prévisibles par nature (aide humanitaire et allègement de la dette) ; ou (ii) qui n'entraînent aucun flux transfrontalier (coûts administratifs, coût imputé des étudiants, sensibilisation aux questions de développement, recherche et réfugiés dans les pays donneurs) ; ou (iii) n'entrent pas dans les accords de coopération entre gouvernements (aide alimentaire, aide consentie par les collectivités locales des pays donneurs, contributions au budget central des ONG, prises de participation éligibles, aide transitant par des organismes secondaires, et aide non ventilable par pays ou région). L'APP multilatérale est définie par les apports multilatéraux totaux moins les éléments hors APP applicables aux organismes multilatéraux. L'APP est mesurée en versements bruts et les remboursements de prêts n'en sont pas exclus dans la mesure où ils ne sont généralement pas pris en compte dans les décisions d'affectation d'aide des pays. L'APP mesure la proportion d'APD pour laquelle les pays bénéficiaires disposent, ou pourraient disposer d'un pouvoir de décision relativement important. À ce titre, elle est plus précise pour comptabiliser les apports d'aide réels en direction des pays que le concept d'APD, et s'est révélée une bonne variable indicative de l'aide enregistrée au niveau national. Elle est inspirée du Comité d'aide au développement (CAD) et du Système de notification des pays créanciers (SNPC) de l'OCDE.
Cet indicateur est mesuré en USD constants. L'année de référence est 2020.
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Au sens classique du terme, l’aide alimentaire comprend les dons et les prêts assortis de conditions libérales qui sont conformes aux définitions de l’aide publique au développement (APD). L’aide alimentaire est classifiée et notifiée du point de vue de ses utilisations et de ses modes de fourniture. Du point de vue de l’utilisation de l’aide alimentaire, on distingue trois catégories :
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l’aide alimentaire programme consiste en un transfert de ressources assurant un soutien de la balance des paiements ou un soutien budgétaire ;
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l’aide alimentaire projet est généralement fournie à l’appui d’activités précises de lutte contre la pauvreté et de prévention des catastrophes, activités ciblées sur des groupes de bénéficiaires ou des zones spécifiques ;
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les secours alimentaires sont ciblés et distribués gratuitement aux victimes de catastrophes naturelles ou causées par l’homme.
Dans la pratique, on ne distingue plus très bien les différentes catégories d’utilisation, en particulier en situation d’urgence ou de crise. L’autre méthode courante pour distinguer les différents types d’aide alimentaire consiste à prendre en compte ses sources ou ses modes de fourniture :
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les transferts directs, y compris toute l’aide alimentaire provenant d’un pays donneur ;
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les achats ou échanges d’aide alimentaire dans un pays en développement, destinés à servir d’aide alimentaire dans un autre pays ; et,
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les achats locaux, effectués dans un pays et utilisés comme aide alimentaire dans le même pays.
Cet indicateur est mesuré en millions USD prix constants. L'année de référence est 2018.
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Aide publique au développement (APD)
L'aide publique au développement (APD) est fournie par les États pour améliorer le développement économique et le niveau de vie des pays en développement. Les prêts et crédits consentis à des fins militaires en sont exclus. L'aide peut emprunter la voie bilatérale, (être fournie directement par un donneur à un bénéficiaire), ou transiter par un organisme multilatéral d'aide au développement (ONU, Banque mondiale). Elle prend la forme de dons, de prêts assortis de conditions de faveur (comportant un élément de libéralité d'au moins 25 % du total) ou d'apports d'assistance technique. L'OCDE tient une liste de pays et territoires en développement, et seule l'aide qui leur est destinée est comptabilisée dans l'APD. Cette liste, régulièrement mise à jour, compte actuellement plus de 150 pays ou territoires dans lesquels le revenu par habitant était inférieur à 12 276 USD en 2010. Les données sur les apports d'APD sont communiquées par les 29 pays de l'OCDE membres du Comité d'aide au développement (CAD).
Egalement disponible en : Anglais
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