On constate une très nette dégradation des finances publiques, qui sont passées d’un excédent de 1½ pour cent du PIB en 2000 (abstraction faite des recettes tirées de la vente de licences UMTS) à un déficit de près de 3¼ pour cent du PIB attendu pour 2003. En fait, il s’est avéré nécessaire de mettre en œuvre des mesures d’assainissement pendant le fléchissement de l’activité pour éviter que le déficit budgétaire ne dépasse la limite de 3 pour cent fixée par le Pacte de stabilité et de croissance. Si la dégradation du solde des administrations publiques semble due en très grande partie à des facteurs conjoncturels, le solde structurel a cependant beaucoup diminué lui aussi. Le gouvernement fait face...