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2002 Études économiques de l'OCDE : Norvège 2002

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L’édition 2002 de l'Étude économique consacrée à la Norvège examine les développements récents, la politique et les perspectives économiques de ce pays. Elle comporte des chapitres consacrés à l’amélioration de l'efficacité des dépenses publiques et aux politiques pour stimuler le potentiel de croissance.

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Améliorer l'efficacité des dépenses publiques

Les dépenses publiques représentent en Norvège plus de 50 pour cent du PIB continental, soit une proportion très élevée sur le plan international. Cela tient en partie à deux choix essentiels de la société norvégienne, soucieuse à la fois d’assurer une protection sociale large et universelle et de maintenir un schéma décentralisé d’aménagement du territoire : les collectivités locales fournissent un grand nombre de services publics, même dans les zones les plus excentrées, pour que la population puisse rester sur place ; et ce souvent pour un coût élevé. Toutefois, dans ce contexte, la répartition des compétences en matière de dépenses entre les différents niveaux d’administration pose également des problèmes d’efficience alors que les modalités de financement des collectivités locales ne les incitent pas fortement à maîtriser leurs dépenses. Plusieurs autres facteurs contribuent au niveau élevé des dépenses : les mécanismes d’incitation auxquels sont soumis les organismes publics et leurs agents ne favorisent pas les gains d’efficience ; les fournisseurs de services publics ne sont guère assujettis à un régime de concurrence et les signaux de prix sont peu utilisés pour freiner la demande de services publics. Jusqu’à présent, l’abondance des recettes pétrolières a atténué les tensions qui s’exercent sur les finances publiques et, l’excédent budgétaire étant à deux chiffres, il est politiquement difficile de procéder à des réformes dans le secteur public. Ce contexte économique se reflète également dans la nouvelle orientation budgétaire, qui est expansionniste à moyen et long terme. Mais des tensions se feront jour lorsque, comme il est à prévoir, les recettes pétrolières commenceront à baisser dans quelques années. C’est la forte croissance projetée de l’emploi public qui paraît en particulier intenable, puisqu’elle évince la demande de travail dans le secteur privé, pèse sur les rémunérations dans le secteur public et alourdit les dépenses budgétaires...

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