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Interactions entre politiques publiques, migrations et développement au Maroc

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Interactions entre politiques publiques, migrations et développement au Maroc est le fruit d’un projet mené conjointement par l’Union européenne et le Centre de développement de l’OCDE, en collaboration avec le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger et des affaires de la migration (MCMREAM) et Thalys Conseil S.A.R.L. Ce projet avait pour objectif de fournir aux décideurs des données probantes sur l’impact des migrations sur des secteurs spécifiques – marché du travail, agriculture, éducation et investissement et services financiers – et, à l’inverse, de montrer quel est l’impact des politiques sectorielles sur les migrations. Le rapport aborde trois dimensions du cycle migratoire : l’émigration, les transferts de fonds et le retour.

Les résultats des travaux empiriques confirment que les migrations contribuent au développement du Maroc. Cependant, le potentiel des migrations pourrait être davantage exploité dans le pays, notamment en prenant plus en compte les migrations dans les domaines d’action de plusieurs ministères. Le Maroc doit continuer ses démarches pour adopter un programme d’action plus cohérent et mieux intégrer les migrations dans les stratégies de développement. Cela permettra d’accroître la contribution des migrations au développement du pays. La nouvelle stratégie d’immigration et d’asile lancée en 2013, le programme Sharaka ainsi que plusieurs autres programmes actuels, visent effectivement à renforcer la politique migratoire dans le pays, et permettront à terme de consolider les bonnes pratiques d’une politique migratoire volontaire, humaine et  respectant les droits de l’homme.

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Avant-propos

OECD Development Centre

Le Maroc est un pays d’émigration depuis son indépendance en 1956, voire avant, et ce, grâce à une politique de plus en plus ouverte à l’émigration comme outil d’intégration internationale et de développement. À partir de 1990, avec la création de deux institutions publiques chargées d’améliorer ses relations avec sa diaspora, le Maroc a commencé à envisager l’émigration comme vecteur de développement. À bien des égards, il a été un chef de file mondial dans le domaine, produisant plusieurs des premiers projets innovants liant les migrations au développement. L’émigration et les transferts de fonds du Maroc se poursuivent : en 2015, les émigrés représentaient environ 8 % de la population du pays, tandis que les transferts de fonds représentaient environ 7 % du PIB.

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