Coopération pour le développement 2016
Investir dans les Objectifs de développement durable, choisir l'avenir
Le paysage du développement a changé, tout comme les multiples parties prenantes concernées – et impliquées – dans ce qui est de plus en plus considéré comme des préoccupations de dimension mondiale et interdépendantes. En même temps, il est impératif de mobiliser au plus vite des ressources d’une ampleur sans précédent pour atteindre les ambitieux Objectifs de développement durable (ODD). Le secteur privé peut être un puissant promoteur du développement durable. Les entreprises sont pourvoyeuses, entre autres, d’emplois, d’infrastructures, d’innovation et de services sociaux. Les investissements dans les pays en développement – y compris dans les pays les moins avancés – sont perçus comme des opportunités économiques, en dépit des risques qui y sont associés. Le secteur public peut optimiser la contribution du secteur privé, en participant à la gestion du risque et en apportant des éclairages mis au service de politiques et de pratiques efficaces. Pourtant, pour définir les incitations appropriées, il est indispensable de mieux comprendre quels sont les facteurs propices, mais aussi les contraintes, que rencontrent les entreprises et les investisseurs qui souhaitent relever les défis du développement durable.
Le rapport Coopération pour le développement 2016 étudie les possibilités et les défis que présente l’investissement dans les pays en développement, en particulier l’investissement à impact social, le financement mixte et l’investissement direct étranger. Le rapport donne des orientations sur la conduite responsable des entreprises et décrit les difficultés associées à la mobilisation et à la mesure du financement privé à l’appui de la réalisation des ODD. Tout au long du rapport, des exemples concrets viennent illustrer comment les entreprises promeuvent déjà le développement durable et la croissance inclusive dans les pays en développement. La Partie II du rapport met en relief les profils et la performance des apporteurs de coopération pour le développement, et présente les statistiques du CAD sur les apports de ressources, publics et privés.
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Australie
La politique d’aide que l’Australie a adoptée en 2014, exposée dans un document intitulé Australian Aid: Promoting Prosperity, Reducing Poverty, Enhancing Stability, fait du développement du secteur privé l’un des deux piliers de son programme d’aide. En 2015, le ministère des Affaires étrangères et du Commerce a publié sous le titre Creating Shared Value Through Partnership une déclaration ministérielle concernant la participation du secteur privé aux efforts d’aide et de développement, qui explique comment l’Australie devrait coopérer avec le secteur des entreprises, à commencer par le dialogue jusqu’aux partenariats financiers. Dans sa Strategy for Australia’s Aid Investments in Private Sector Development, il énonce trois grands axes pour l’action en faveur du développement du secteur privé – créer des conditions plus favorables à l’activité des entreprises, soutenir l’expansion de certains marchés, et accroître au maximum l’impact des entreprises sur le développement. Un changement essentiel peut être constaté du côté du ministère, qui souhaite désormais associer étroitement le secteur privé à tous les aspects de la prise de décision concernant les investissements au titre de l’aide.
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