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  • Cette publication est la trente-cinquième édition du rapport annuel du Système d’observation permanente des migrations internationales (SOPEMI). Le rapport commence par un chapitre spécial sur les migrations internationales et le SOPEMI à l’occasion du cinquantième anniversaire de l’OCDE. Le rapport comporte également quatre parties et une annexe statistique.

  • L’intérêt que l’OCDE a porté aux migrations internationales au cours des deux premières décennies de son existence était centré sur l’Europe. Avec l’accroissement du nombre de ses pays membres, la couverture géographique s’est élargie et les thèmes étudiés ont de plus en plus cherché à répondre aux préoccupations des décideurs politiques. L’OCDE a toujours été perçue comme un Forum international privilégié pour les travaux analytiques, les échanges d’idées, d’expériences et de bonnes pratiques sur les aspects économiques et sociaux des migrations. Parallèlement, un plus large éventail de données statistiques sur les migrations ont été présentées et des efforts considérables déployés pour améliorer la comparabilité de ces données. Depuis plusieurs décennies, le Système d’observation permanente des migrations (SOPEMI), sous l’égide du Groupe de travail sur les migrations de l’OCDE, en assurant le suivi des mouvements et des politiques migratoires, représente un outil unique en son genre. Il permet aux pays membres et non membres de l’OCDE de suivre les questions relatives aux aspects économiques et sociaux des migrations ainsi qu’aux liens entre migrations et développement.

  • Alors que les pays de l’OCDE surmontent lentement les conséquences de la crise, les migrations internationales se trouvent à un tournant. Avec la récession, les flux de migrations permanentes à des fins d’emploi ont diminué de près de 7 %. Ce sont les mouvements au sein des espaces de libre circulation (Union européenne) et les migrations de travailleurs temporaires qui ont connu les plus forts reculs en 2009 par rapport à 2007, respectivement 36 % et 17 %. Cependant, avec les premiers signes de reprise économique, il ne fait guère de doute que les migrations de travail vont reprendre de plus belle.

  • L’OCDE a toujours été perçue comme un Forum international privilégié pour les travaux analytiques, les échanges d’idées, d’expériences et de bonnes pratiques sur les aspects économiques et sociaux des migrations. Parallèlement, un plus large éventail de données statistiques sur les migrations ont été présentées et des efforts considérables déployés pour améliorer la comparabilité de ces données. Depuis plusieurs décennies, le Système d’observation permanente des migrations (SOPEMI), sous l’égide du Groupe de travail sur les migrations de l’OCDE, représente un outil unique en son genre en assurant le suivi des mouvements et des politiques migratoires. Le SOPEMI a été le témoin de l’essor puis du déclin des migrations de travailleurs temporaires, du durcissement des politiques migratoires des années 80 ainsi que des changements consécutifs à la chute du Rideau de fer dans les années 90 et le regain d’intérêt pour les migrations de travail des années 2000, avant que la crise financière de 2008 ne vienne à nouveau remettre en question l’assouplissement des politiques migratoires. Le vieillissement des populations et la globalisation des économies sont autant de défis à relever par les pays de l’OCDE en matière de migrations. Dans ce contexte, l’OCDE reste un observatoire privilégié des mouvements et des politiques migratoires ainsi qu’un lieu d’échange sur ce qui marche et ne marche pas : un instrument essentiel pour tirer le meilleur parti des migrations internationales en vue de soutenir la croissance économique tant dans les pays d’origine que dans les pays de destination.

  • Dans ce chapitre sont analysés l’entreprenariat des immigrés dans les pays de l’OCDE et sa contribution à la création d’emplois dans ces pays. On y passe également en revue les mesures prises par les pouvoirs publics pour favoriser cet entreprenariat, tant pour les futurs immigrés que pour ceux déjà installés dans le pays.

  • Le 7 septembre 2010, Israël est devenu le 33e membre de l’OCDE. Son modèle d’immigration tout à fait inédit au sein de l’Organisation fournit l’occasion de comparer non seulement les politiques d’intégration et leurs conséquences pour les immigrés, mais également la gestion et l’impact des programmes de migrations temporaires de travail.