Table of Contents

  • Cette Étude est publiée sous la responsabilité du Comité d’examen des situations économiques et des problèmes de développement (EDR) de l’OCDE, qui est chargé de l’examen de la situation économique des pays membres.

  • L’activité économique s’est contractée fortement au deuxième trimestre 2020, mais elle a rebondi rapidement grâce à une action efficace de freinage de la pandémie, à des mesures de protection de l’emploi et des revenus et à des politiques macroéconomiques fortement expansionnistes. Dans un contexte de propagation du variant Delta, hautement contagieux, et de taux de vaccination élevés, le gouvernement a abandonné sa stratégie d’éradication du virus et a opté pour une stratégie de minimisation et de protection.

  • L’économie de la Nouvelle-Zélande s’est rapidement redressée après le choc provoquée le COVID‑19, et ce grâce à une action efficace de freinage de la pandémie, à des mesures de protection de l’emploi et des revenus et à des politiques macroéconomiques fortement expansionnistes, mais elle est désormais en surchauffe et les prix des logements se sont envolés. La Banque de réserve de Nouvelle‑Zélande a commencé à durcir ses mesures monétaires et macroprudentielles en vue d’atteindre ses objectifs en matière de prix et de stabilité financière. Ajoutées à l’action visant à augmenter le nombre de logements, ces mesures devraient contribuer à modérer la hausse des prix des logements. Bien que le déficit budgétaire ait commencé à diminuer par rapport aux sommets atteints pendant la première vague de la pandémie, des mesures d’assainissement supplémentaires seront nécessaires pour remettre les finances publiques sur une trajectoire viable, notamment un relèvement de l’âge d’ouverture des droits à la retraite. La Nouvelle‑Zélande dispose d’un cadre institutionnel solide pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais elle doit mettre en œuvre des mesures supplémentaires de réduction des émissions si elle veut atteindre ses objectifs. Le prix du carbone doit sensiblement augmenter et des mesures complémentaires visant à remédier aux défaillances du marché que le prix du carbone ne peut à lui seul corriger doivent être prises.

  • L’utilisation efficace des technologies numériques permet aux Néo‑Zélandais de jouer un rôle plus participatif dans la société, aux entreprises de stimuler leur productivité et de mieux s’intégrer dans l’économie mondiale, et aux administrations publiques de proposer des services plus adaptés. Le secteur du numérique en Nouvelle‑Zélande et l’innovation qui s’y rapporte offrent de belles possibilité de croissance. Il serait possible d’améliorer la diffusion des technologies numériques et l’investissement dans le capital immatériel nécessaire à l’optimisation de leur potentiel en s’attaquant aux obstacles structurels. Le pays manque cruellement de personnes qualifiées en TIC en raison des restrictions frontalières induites par la crise du COVID‑19 et de la petite taille du vivier de talents disponible sur le territoire national (situation qui s’explique en partie par le niveau médiocre des élèves néo‑zélandais en mathématiques). Certaines règlementations ont pris du retard face à l’évolution ni au risque technologiques, avec pour conséquence de freiner l’innovation numérique sans pour autant réussir à prévenir les activités malveillantes. L’utilisation plus intensive des outils numériques est aussi ralentie par la faible disponibilité de connexions Internet à haut débit en zone rurale et l’absence d’aide financière aux petites entreprises. Le manque de coordination entre promotion de l’exportation et aide à l’innovation ne permet pas aux jeunes entreprises investissant dans l’innovation numérique de dégager des profits élevés de l’exportation. La Nouvelle‑Zélande devrait mettre en œuvre avec rigueur sa nouvelle stratégie numérique nationale pour permettre aux organismes publics et aux partenaires sociaux de progresser sur la voie de la transformation numérique.