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Côte d'Ivoire

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Le rapport Institutions sociales et égalité femmes-hommes en Côte d’Ivoire analyse la manière dont les institutions sociales discriminatoires sont au cœur des inégalités entre les Ivoiriennes et les Ivoiriens, notamment en matière d’éducation et d’autonomisation économique. Il exploite de nouvelles données, à la fois quantitatives et qualitatives, portant sur les normes et les pratiques sociales. Ces données sont statistiquement représentatives au niveau du pays et des districts ivoiriens ; elles ont été collectées sur la base d’une méthode rigoureuse et d’une approche participative ayant réuni un large éventail de partenaires nationaux et internationaux.

Le rapport souligne l’urgence de s’attaquer aux normes sociales discriminatoires afin de renforcer les droits, le bien-être, l’autonomisation économique et la capacité d’agir des femmes et des filles ivoiriennes. En lien avec les engagements de la Côte d’Ivoire en vue d’atteindre l’Objectif de développement durable n°5 portant sur l’égalité entre les sexes, le rapport propose des recommandations de politiques publiques pour combattre les discriminations faites aux femmes et aux filles, transformer les normes sociales et promouvoir l’autonomisation des femmes. Ces objectifs sont des conditions sine qua non pour construire une société véritablement inclusive et bénéficier d’une croissance économique forte et durable.

  • 29 mars 2022
  • OCDE
  • Pages : 101

Ces dernières années, la Côte d’Ivoire a connu de profondes transformations économiques, sociales et politiques. Compte tenu de l’émigration importante de la population ivoirienne et de la reconnaissance des apports de la diaspora, les autorités ivoiriennes cherchent à mieux connaître ce vivier de talents installé à l’étranger, enclin à s’impliquer dans le développement économique et social de son pays d’origine. Cet examen fournit la première cartographie de la diaspora ivoirienne dans les pays de l’OCDE. En dressant un portrait des émigrés ivoiriens dans les pays de l’OCDE, il vise à renforcer les connaissances sur cette communauté, et ainsi contribuer à consolider la pertinence des politiques déployées par l’État ivoirien envers ses émigrés.

Cette publication contient le rapport d'examen par les pairs 2021 sur l'échange de renseignements sur demande de la Côte d'Ivoire. Le rapport se réfère uniquement à la Phase 1 de l'évaluation (cadre juridique).

Anglais

This publication contains the 2021 Second Round Peer Review Report on the Exchange of Information on Request of Côte d'Ivoire. It refers to Phase 1 only (Legal and Regulatory Framework).

Français

This paper uses network analysis to map and characterise live animal trade in West Africa. Building on a database of 42 251 animal movements collected by the Permanent Inter-State Committee for Drought Control in the Sahel (CILSS) from 2013-17, it describes the structure of regional livestock trade at the network, trade community and market levels. Despite yearly fluctuations in the volumes and spatial patterns of trade, the paper shows that regional livestock trade operates on well-established trade corridors as animals flow in specific directions. The study also confirms that livestock trade is structured around several national and cross-border groups of markets that exchange more animals than expected by chance. Close to two-thirds of all animals are shipped internationally, indicating that regional animal trade in the Economic Community of West African States (ECOWAS) is remarkably cross-border. Finally, the paper finds that the hub markets that concentrate the most shipments also handle more animals and trade with more markets. Additionally, peripheral markets have more defined roles as primarily origins or destinations of animal shipments than markets in the core of the network. Of the nine key markets identified, three are close to borders, highlighting the importance of Nigeria as a livestock consumption destination for regional livestock production.

L’objectif de cette note est d’analyser l’évolution temporelle et spatiale des violences impliquant les femmes en Afrique de l’Ouest au cours des 20 dernières années. Une première partie montre que le nombre de victimes civiles des conflits ouest-africains dépasse désormais celui attribué aux batailles entre le gouvernement et les groupes armés. Le contrôle de la population civile est désormais devenu l’un des enjeux majeurs des insurrections de la région. Cette évolution conduit à une augmentation des violences faites aux femmes, qui sont souvent les premières victimes des luttes identitaires. Une seconde partie montre que les femmes participent également aux actes de violence, notamment par le biais des attentats-suicides dans le bassin du lac Tchad. Ce phénomène est cependant en forte diminution du fait de la perte de contrôle territorial de Boko Haram depuis le milieu des années 2010. En conclusion, la note souligne la nécessité de mettre en œuvre des stratégies contre-insurrectionnelles qui visent primordialement à protéger les populations, notamment les femmes.

  • 29 mars 2018
  • OCDE, Organisation internationale du travail
  • Pages : 142

L'immigration a des effets positifs, quoique limités, sur l’économie de la Côte d’Ivoire. Sur le marché du travail, les immigrés ne semblent pas peser négativement sur les salaires ou les conditions de travail de la population active autochtone. Les immigrés génèrent par ailleurs une valeur ajoutée supérieure à leur pourcentage dans la population et leur présence semble augmenter la productivité des entreprises informelles. Les estimations portant sur la contribution fiscale nette des immigrés varient pour leur part en fonction des hypothèses adoptées. Des politiques publiques visant à accroître les effets positifs de l’immigration supposent d'investir davantage dans l’intégration des immigrés et de relever le défi de l'informalité.

Comment les immigrés contribuent à l'économie de la Côte d'Ivoire est le fruit d’un projet mené conjointement par le Centre de développement de l’OCDE et l’Organisation internationale du travail (OIT), avec le soutien de l'Union européenne. Le projet vise à évaluer l’impact économique de l’immigration sous différentes dimensions – marché de l'emploi, croissance économique et finances publiques – dans les dix pays partenaires du projet : Afrique du Sud, Argentine, Costa Rica, Côte d' Ivoire, Ghana, Kirghizistan, Népal, République dominicaine, Rwanda et Thaïlande. Cet examen s’appuie sur une combinaison d’analyses quantitatives et qualitatives de données primaires et secondaires.

  • 05 juil. 2017
  • OCDE, Centre Ivoirien de Recherches Economiques et Sociales
  • Pages : 156

Interactions entre politiques publiques, migrations et développement en Côte d'Ivoire est le fruit d'un projet mené conjointement par l'Union européenne et le Centre de développement de l'OCDE, en collaboration avec l'Office national de la population (ONP) et le Centre ivoirien de recherches économiques et sociales (CIRES). Ce projet avait pour objectif de fournir aux décideurs des données probantes sur l'impact des migrations sur des secteurs spécifiques – marché du travail, agriculture, éducation, investissement et services financiers, et protection sociale et santé – et, à l'inverse, de montrer quel est l'impact des politiques sectorielles sur les migrations. Le rapport aborde quatre dimensions du cycle migratoire : l'émigration, les transferts de fonds, le retour et l'immigration.

Les résultats des travaux empiriques confirment que les migrations contribuent au développement de la Côte d'Ivoire. Cependant, le potentiel des migrations n'est pas pleinement exploité dans le pays, notamment parce que les  décideurs ne prennent pas suffisamment en compte les migrations dans leurs domaines d'action respectifs. La Côte d'Ivoire doit donc adopter un programme d'action plus cohérent pour mieux intégrer les migrations dans les stratégies de développement. Cela permettra d'accroître la contribution des migrations au développement du pays.

La Côte d’Ivoire s’est fixé comme objectif d’atteindre le statut d’économie émergente d’ici 2020. Cependant, les recettes fiscales de la Côte d’Ivoire sont insuffisantes au regard de ses besoins croissants d’investissements publics en matière d’infrastructure, d’éducation et de santé. La politique fiscale n’est pas qu’une question de ressources : la Côte d’Ivoire devra également chercher à réformer un système qui génère de nombreuses distorsions dans le comportement des acteurs économiques, qui ne joue qu’un rôle limité dans la redistribution et l’inclusion et qui manque de transparence. Pour cela, les priorités devront être d’évoluer vers une structure fiscale où les impôts qui créent le plus de distorsions, tels que les droits de douane, sont progressivement remplacés par des impôts plus neutres ; d’élargir le filet fiscal à un plus grand nombre de contribuables afin d’éviter que la charge fiscale ne pèse que sur un nombre limité d’acteurs du secteur formel ; de simplifier et d’accroître la cohérence du système fiscal ; de rationaliser les nombreuses exonérations, particulièrement en matière de TVA, d’impôt sur les sociétés et d’impôt sur le revenu; de renforcer les règles en matière de fiscalité internationale pour tendre à ce que les entreprises multinationales paient leur juste part d’impôts ; de renforcer les capacités de l’administration fiscale ; et de promouvoir le « civisme fiscal ». La Côte d’Ivoire ne pourra pas se contenter de réformes partielles mais a besoin d’une réforme fiscale de fond mise en oeuvre de façon graduelle pour répondre à ses besoins d’économie émergente.

Ce second volume de l’Examen multidimensionnel de la Côte d'Ivoire sert à accompagner le pays dans l'élaboration de sa stratégie de développement vers l’émergence. Il formule des recommandations dans les domaines clés à réformer pour parvenir à un développement durable et à une croissance équitable. L’économie devra être plus diversifiée, plus productive et plus créatrice d’emplois, grâce à une plus grande compétitivité, en tablant sur une concurrence dynamique, des normes et des standards de qualité ainsi que des échanges renforcés. La marche vers l’émergence devra être accompagnée d'investissements dans les infrastructures économiques qui soutiennent la croissance, la productivité et la réduction des inégalités. Le fonctionnement des systèmes financier et fiscal ivoiriens devra être revu pour répondre aux nouveaux besoins de financement générés par l’émergence. Enfin, le système de formation devra permettre de développer les compétences adaptées aux besoins du marché du travail et à la transformation structurelle de l’économie.   

The Multi-dimensional Review of Côte d'Ivoire aims to support the crafting of a development strategy for Côte d'Ivoire to reach emergence, the status of emergent economy, in 2020. The report recommends that Ivorian authorities focus on diversifying Côte d'Ivoire’s economy towards a more industrialised and modern structure, while supporting the economy’s competitiveness. To achieve this goal, Côte d'Ivoire needs to improve and develop its infrastructure network in the entire territory, encourage private sector investment in particular in SMEs, and improve education levels. A tax system that generates less distortion and more revenue to finance the growing needs of the country will also be required. This report details recommendations for each thematic area aimed at removing obstacles to emergence.

The successful implementation of these reforms will require a more efficient public administration to promote the priority projects, stimulate more changes and ensure the operationalisation of actions. This report also provides a dashboard that tracks progress and provides the basis for the evaluation of changes leading to emergence in 2020.

Français

L'Examen multidimensionnel de la Côte d'Ivoire vise à soutenir l'élaboration d'une stratégie de développement pour l'émergence de la Côte d'Ivoire en 2020. Le rapport propose que les efforts des autorités ivoiriennes se concentrent sur la diversification de l’économie vers une structure plus industrialisée et moderne, tout en soutenant la compétitivité de l'économie. Pour atteindre cet objectif, il faut améliorer et développer le réseau d'infrastructures sur l'ensemble du territoire, favoriser le financement du secteur privé et notamment des PME, et rehausser le niveau d'éducation. Il faut également un système fiscal qui génère moins de distorsions et davantage de recettes pour financer les besoins croissants du pays. Ce rapport présente des recommandations détaillées pour chaque thématique visant à lever les freins à l'émergence.

La bonne mise en œuvre des réformes nécessitera une administration publique plus efficace pour promouvoir les projets prioritaires, impulser plus de changements et s'assurer de l'opérationnalisation des actions. Le rapport propose également un tableau de bord qui retrace les progrès réalisés et constitue une base d'évaluation des changements devant conduire à l'émergence en 2020.

Anglais

Cette série aide les pays à identifier et surmonter les obstacles à de meilleurs niveaux de bien-être et à une croissance plus équitable et durable. Elle s’appuie sur des examens multidimensionnels par pays, qui tiennent compte des interactions entre les politiques et de l'environnement national dans lequel s’inscrivent ces dernières. Ces examens comportent trois phases. La première consiste en une évaluation initiale des obstacles au développement. La deuxième propose une analyse de fond des principaux problèmes et découle sur des recommandations détaillées. La troisième phase est conçue pour passer de la théorie à la pratique et soutenir les efforts du gouvernement dans l'élaboration de stratégies et la mise en œuvre des politiques recommandées.

Ce texte examine, en se référant à des données empiriques, la façon dont les femmes et les enfants ont été affectés par la récession et l'ajustement structurel. L'analyse attentive de l'impact sur les femmes (comparées aux hommes) dans les pays en voie de développement est encore embryonnaire. Pour faciliter la compréhension des données de l'enquête permanente effectuée en 1985 en Côte d'Ivoire, on s'est aussi référé aux études sociologiques et anthropologiques existantes. Ces études nous informent sur les structures socio-culturelles, les échanges économiques entre hommes et femmes au sein du ménage, la division du travail pour certaines tâches et types d'emploi (et sur différentes cultures : d'exportations ou vivrières, pour les zones rurales) et la façon dont sont utilisées différentes sources de revenus et par qui. Le point essentiel est que les programmes d'ajustement et autres puissent fournir des opportunités réelles et stimuler certains comportements, pour les hommes ou ...

Le cadre conceptuel du SIGI Côte d’Ivoire couvre quatre grandes dimensions socioéconomiques qui ont une incidence sur la vie des filles et des femmes tout au long de leur existence :

Ce chapitre s’intéresse aux liens entre les institutions sociales discriminatoires et l’autonomisation économique des femmes. En s’appuyant sur les données du SIGI Côte d’Ivoire, il dresse un état des lieux des différences entre les femmes et les hommes sur le marché du travail en termes de participation, de secteur d’activité, du type d’emploi et des revenus. Le chapitre s’intéresse également aux disparités existant en matière de propriété et de contrôle des terres agricoles et des biens immobiliers, ainsi qu’en matière de pouvoir décisionnel sur les dépenses et les investissements au sein des ménages. Dans un second temps, l’analyse identifie les normes sociales, attitudes et pratiques discriminatoires qui sont à la source de ces disparités et de ces inégalités. Le chapitre conclut en proposant des recommandations de politiques publiques et des mesures concrètes en vue d’améliorer l’autonomisation économique des femmes et de favoriser une croissance inclusive.

Depuis 2009, le Centre de développement de l’OCDE s’attache à informer sur les multiples obstacles structurels qui entravent la vie des femmes et des filles dans les pays en développement et les pays développés à l’aide de l’indice « Institutions sociales et égalité femmes-hommes » (en anglais, Social Institutions and Gender Index [SIGI]). Au niveau mondial, le SIGI mesure les discriminations à l’égard des femmes dans les institutions sociales dans 180 pays. En se concentrant sur les lois, les normes sociales et les pratiques, et sur la base de données et d’éléments probants, il identifie la racine et les causes sous-jacentes des inégalités entre les femmes et les hommes dans le but de promouvoir des politiques publiques visant à l’égalité. Il est également l’une des sources de données officielles pour le suivi de l’indicateur 5.1.1 des Objectifs de développement durable (ODD).

Les discriminations dans les institutions sociales, c’est-à-dire dans l’ensemble de lois formelles ou informelles, de normes et de pratiques qui régissent les comportements dans la société, entravent gravement l’autonomisation des femmes et des filles en Côte d’Ivoire, notamment en milieu rural. Il existe des variations importantes entre les 14 districts ivoiriens, les discriminations étant plus prononcées dans le nord et le nord-ouest du pays. La persistance de normes sociales et pratiques discriminatoires spécifiques dans certains domaines doit guider la conception et la mise en œuvre de politiques publiques destinées à lutter contre les inégalités entre les hommes et les femmes, et à favoriser une croissance inclusive.

En s’appuyant sur les données du SIGI Côte d’Ivoire, ce chapitre étudie le lien entre les institutions sociales discriminatoires et les inégalités entre les filles et les garçons en matière d’éducation. Il propose une cartographie des différences et disparités observées aux niveaux primaire et secondaire en matière de scolarisation, d’achèvement des cycles scolaires, de décrochage scolaire et d’apprentissage. Dans un second temps, l’analyse identifie les normes sociales, attitudes et pratiques discriminatoires qui ont influence sur les choix des ménages et des parents quant à l’éducation de leurs enfants, et qui ont un impact sur les résultats et la trajectoire scolaire des filles. La dernière partie du chapitre propose des recommandations concrètes permettant de s’attaquer à ces normes sociales discriminatoires et visant à favoriser l’éducation des filles en Côte d’Ivoire.

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